samedi, juillet 25, 2009

Esrhétique du crade

ou culture du sordide.
De plus en plus la mode vestimentaire tend vers la clochardisation. Plus un jean est déchiré, troué, taché, plus on l'admire; des vêtements trois tailles au dessus du porteur, des pantalons trop longs de vingt centimètres qui tirebouchonnent sur les chaussures dans le meilleur des cas où, le plus souvent, balaient la rue, pendouillent sur les fesses et dessinent l'entrejambe au niveau des genoux... De plus en plus, on publie des photos qui semblent glorifier le misérabilisme. Règne de la lèpre murale, de la dégradation des objets usuels. Les objets ou ustensiles de décoration sont mieux acceptés rouillés, peinture écaillées, fissurés que flambant neufs. Au nom de la décroissance ? D'une écologie mal comprise?
Suis-je un vieux réac pour me demander si ce laisser-aller, cette dérive du goût ne traduit pas également une pensée en décomposition ?

2 Comments:

At 17:37, Blogger Denis Desjardins said...

Bien observé, Jean-Claude.
C'est qu'il n'y a plus de modes, ou alors il y en a trop, ce qui revient au même. Pour les plus jeunes, tout s'équivaut. Tirés à quatre épingles, ou plus souvent habillés « comme la chienne à Jacques » (comme on dit au Québec), ils iront partout et personne n'y trouvera à redire.
Mais rien de menaçant là-dedans pour la société, car l'anticonformisme vestimentaire est devenu un nouveau conformisme.
Quelle époque, n 'est-ce pas ?
Amitiés,
Denis

 
At 13:41, Anonymous Anonyme said...

Plus de nouveau texte ? Mais c'est quoi cette histoire ?! Allez ! Au boulot ! ;-) Marc

 

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