A QUOI BON ?
A quoi bon ? Telle est la question que je me pose depuis quelque temps. Ce blog est sans doute un cri de frustration ou de regert. Un peu de lucidité sur soi-même n’est sans doute pas une trop mauvaise chose.Je me regarde m’agiter, chercher à me convaincre que j’ai encore voix au chapitre des autres. A près de 90 ans, je me surprends à croire que je peux encore poursuivre ma carrière. Je me complais en évoquant mon centenaire que je compte fêter en chantant mes œuvres à l’Olympia. J’arrête les modalités de ce spectacle : 100 ans, 100 minutes de chansons et, pourquoi pas, entrée à 100 euro puisque la recette nette ira à l(Association FSH qui soutient une myopathie orpheline. Un espoir : qu’il y ait plus de 100 spectateurs !
Je me berce de l’illusion qu’un théâtre reprendra « Samuel dans l’Île » pour une longue période.
En attendant, j’accepte pour un cachet dérisoire un petit rôle dans un film américain, Une phare : Oh, thank You. Pour le plaisir non moins dérisoire de me trouver encore une fois devant une caméra.
Et je me sens ressembler à ces vieilles coquettes liftées de partout, teintes, maquillées et qui croient qu’elles peuvent encore séduire. Vanitas vanitatis…
Mais si cela les aide à vivre, alors, pourquoi pas ?
5 Comments:
A quoi bon? certes.
Je vis aussi avec cette question depuis toujours. Et je me la pose de plus en plus souvent...Peut être qu'il faut vivre pour ces moments où on ne se demande plus "à quoi bon"?
La philo c'est bien beau, mais je peux quand même te souhaiter une bonne année ?
Bruno
Bruno
Mon cher Jean-Claude, je Vous souhaite encore de nombreuses années de la vie et de plaisir. Mai de cette année a été pour Vous mieux que l'année précédente et bien pire que l'année prochaine
Mais tais-toi et bosse ;-)
Sous commandant
100 ans ce n'est pas si loin messire!
Il faudra faire une grande fête et inviter tout vos amis:
Thierry, Isabelle, le dauphin, le prince noir, le roi, le curé, et même le pape...
En attendant levons nos godets à la nouvelle année qu'elle apporte santé, joie et prospérité dans tout le royaume
Ecoute Breitman, tu ne vas pas nous casser les pieds avec tes doutes : si tu chantes le jour de tes cent ans (vieillard tonitruant, comme disait l'autre), eh bien moi, j'y serai à l'Olympia ! Et quelque chose me dit qu'on sera plus de cent.
Chaque seconde est un tel bonheur et tu es bien trop amoureux de la vie pour que ton numéro de doute ne nous embarque :o)
Carpe diem !
Enregistrer un commentaire
<< Home