Repentance !
Bernard Kouchner présente à L'Autriche les excuses de la France pour l'exécution de Marie-Antoinette en 1793! On croit rêver. Que cette jeune tête folle mal mariée ait commis des erreurs, c'est possible. Il n'empêche qu'elle a poussé son obèse de mari à se parjurer. Il avait juré son attachement à la Constitution. Devant Dieu... Marie-Antoinette fut sinon l'instigatrice de la fuite, du moins la complice. On lui a appliqué la Loi. Dura Lex... J'attends de Kouchcouche-ner qu'il exige de Rome la repentance pour l'assassinat du héros arverne Vercingétorix.Si on commence à éplucher l'histoire, on va aller de repentance en repentir. Bernard a-t-il demandé à l'Autriche, en contrepartie, la repentance pour les crimes nazis commis en Autriche, les déportations,les meurtres des Juifs ? Il est vrai que ces Juifs n'étaient pas reine par la grâce de Dieu. Ils étaient juste un peu plus nombreux que cette petite princesse qui n'avait eu que la peine de naître avant d'avoir celle de mourir pour trahison.
7 Comments:
Je n'aimais pas Fernandel sans savoir vraiment pourquoi.
Je sais cela n'a rien à voir.
Actuellement circule sur le web une vidéo antisémite représentant 150 personnalités juives avec une chanson qu'un certain Fernandel avait chanté en son temps.
Maintenant je sais pourquoi je n'aime pas Fernandel...
Les paroles de la chanson (si on peut appeler cela une chanson)
JCM
La noce à Rebecca
La fille de monsieur Mayer
Rebecca s'est mariée avant-hier
Elle a épousé l' fils Lévy
Le marchand d' robes du passage Brady
Y avait là madame Pomeratzbaum
Monsieur Smoutz, monsieur Olimbaum
L'oncle Schwartz, la cousine Kaufmann
Et les onze frères Hartmann
Le docteur Blum également
Qui était de la fête
En l'honneur de c't événement
Avait changé d' chaussettes
{Refrain:}
Ah ! Mes enfants
On s'en souviendra longtemps
Dans dix ans, on parlera
Encore de la noce à Rebecca
Il y avait eut un grand déjeuner
La p'tite Rebecca avait l' ventre gonflé
Son mari, un type sans façon
Dut déboutonner son pantalon
L' docteur Blum mangeait avec ses doigts
Sa femme lui dit par deux fois :
Ça te donne un très mauvais air
Tu n'as donc pas de couvert ?
Il lui répondit vivement :
Ne me fais pas d' reproche
Comme il était en argent
Je l'ai mis dans ma poche
{au Refrain}
Après l' déjeuner, on dansa
Les onze frères Hartmann n'attendaient qu' ça
Mais ils y mirent tant d'ardeur
Que cela provoqua des malheurs
Voilà que, de la poche d'un gousset
Deux sous tombèrent sur le parquet
Tout le monde se précipita
Une bagarre éclata
Madame Kaufmann fut blessée
Et conduite à l'hospice
Les deux sous furent retrouvés
Cachés entre ses cuisses
{au Refrain}
Pour calmer tous les invités
Qui se montraient un peu surexcités
Rebecca joua du piano
Le fils Lévy vendit deux manteaux
L'oncle Schwartz offrit des cigares
Monsieur Smoutz en prit un dare-dare
Mais il dit au moment d' fumer :
J'ai l' bout qu'est pas coupé !
L' père Mayer cria très fort :
Pas coupé !... C'est tragique
Mais foutez-moi c't homme-là dehors
C'est un sale catholique !
{au Refrain}
Un monument de bêtise. Et de saloperie aussi. Ce qu'il y a de rassurant c'est qu'aujourd'hui ça ne passe plus. Alors qu'à l'époque c'était juste de la variété, j'imagine.
Marc
Hé bien messire je vois que vous n'avez pas perdu votre talent litteraire!
Mais quand est-il de votre inspiration?
Sur la repentance...
Bonjour M. Deret,
ancienne étudiante en Histoire, je suis une fan de votre Thierry.
Quand j'ai eu l'âge d'apprécier les scénarios des épisodes, j'ai été impressionnée par la qualité des références historiques employées.
Aujourd'hui, je lis votre commentaire sur la reine Marie-Antoinette... et je tombe de haut!
Il est vrai que chacun a le droit de donner son opinion -- je ne vous la dénierai pas! -- mais, de vous, je m'attendais à plus d'impartialité.
Que la repentance soit un acte ridicule (triste produit de notre culture kleenex, qui fait semblant d'avoir de la mémoire...), je suis bien d'accord avec vous!
Mais je regrette que, dans la lancée imprécatoire, vous ayez versé dans la grossière caricature du couple royal.
Les arguments et le ton que vous employez font bondir quand on connaît un peu la vérité d'alors. Ce que vous dites ressemble (excusez-moi!) aux propos des gens de la rue qui suivaient le mouvement en 93. Et encore, en octobre 93, ils étaient nombreux qui suivaient la charrette de Marie-Antoinette non pour l'insulter mais en pleurant -- discrètement, pour ne pas suivre son sort. (Témoignage d'un bourgeois de Paris qui, par sa fenêtre, les vit tous passer).
Vous "exécutez" Louis XVI en quelques mots -- et les mieux choisis :\
"... elle a poussé son obèse de mari à se parjurer"
-- Louis XVI n'avait certes pas le caractère d'un chef, mais sa faiblesse n'avait rien à voir avec son obésité - dûe à des problèmes ataviques de santé (cf. Louis XVIII).
-- Marie-Antoinette était bien légère dans sa jeunesse... et ce n'est pas pour rien que son époux ne se fiait pas à ses fréquentations et ne l'écoutait pas en politique!
Sur Louis XVI, on oublie toujours qu'il fut aussi bon qu'il le put, avant d'être débordé par le phénomène de 89. Il a quand même rapporté à la France une grandeur qu'elle avait perdue dans les dernières années du règne de Louis XIV... et que la Révolution à balayée. (cf. l'extraordinaire discours d'Edmund Burke à la chambre des Commons -- il constate que les Français sont en train de démolir eux-mêmes leur pays et de le ruiner d'une manière telle que tout pays belligérant devrait avoir honte d'infliger de telles conditions à son ennemi!)
Le personnage de Louis XVI est un intéressant specimen de victime de la désinformation. Il a été traîné dans la boue par sans-culottes et consorts (cf. la chanson du "roi d'Yvetot"). Plus tard, ses frères, devenus rois, n'ont pas fait grand chose pour réhabiliter sa mémoire... peut-être avaient-ils trop honte d'avoir participé à la faillite de la monarchie -- ils l'ont laissé porter le chapeau.
Mais on doit à sa mémoire -- non une repentance ;p -- au moins la justice!
... que voulez-vous, je ne peux m'empêcher d'avoir de la tendresse pour cet homme débordé:
- sur le plan national, par les Lumières en action,
- sur le plan familial, par la maladie de son fils aîné. Le Dauphin avait été vacciné contre la tuberculose, à la demande de ses parents. Résultat, il développa sur plusieurs années, une tuberculose osseuse.
Il est mort au début des Etats Généraux... tout un symbole!
FdN.
Ca existe encore vraiment les royalistes?
"Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent..."
Gaelle
Oui, mais je trouve le commentaire de feuille de niggle très doux.
Une opinion différente mais pas agressive.
Moralement et politiquement, je suis contre la peine de mort et je ne me permet pas d'exception, même pour les rois qu'ils soient de braves types ou des salauds. Peu m'importe.
Ceci dit esthétiquement, poétiquement, symboliquement, c'est assez beau la tête d'un roi séparée de son corps.
Ensuite les excuses de Kouchner sont absolument ridicules, d'accord avec Jean-Claude.
A Gaëlle : oui oui ça existe. C'est drôle car absolument hors du temps. C'est pas méchant.
Marc
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