dimanche, juin 18, 2006

Projets

Donc, Samuel a quitté son île. Il y reviendra certainement. Je vais avoir plus de temps pour terminer les trois pièces de théâtre et les quatre romans qui errent dans mon ordinateur et qui contribueront peut-être à ma gloire posthume. Sans compter deux ou trois chansons. Je pourrai aussi me remettre à écrire ces petits blogs qui me permettent d'évacuer un trop plein de réactions aux nouvelles que j'entends, aux discours qui me cassent les oreilles, aux âneries qui courent les rues.
Tiens, j'ai entendu à la radio des auditeurs s'étonner que l'Espagne emploie le mot de NATION pour parler des nouvelles propositions faites à la Catalogne. Un coup d'oeil dans un dictionnaire les rassurerait. La nation se définit comme un groupe d'humains que réunit une histoire, un mode de vie, une culture, souvent une langue. Parfois un système économique.
L'Etat, lui, est doté d'une Constitution. En ce sens, il est donc parfaitement légitime de parler de la Nation bretonne, la Nation basque, la Nation corse.
Ce qui ne nuit en rien à la notion de République Une et Indivisible.
Au fait, on a de nouveaux candidats à la Présidentielle. Va-t-on battre un record de candidats ?
Candidats ? Seront-ils vêtus de blanc comme dans la Rome antique ? "Vêtus de probité candide et de lin blanc"? Pour parler de probité, c'est moi qui montre une certaine candeur. Le jeu, aujourd'hui, semble de savoir se voler les programmes. Mais si tous promettent les mêmes choses et les mêmes changements de société, comment allons-nous pouvoir choisir ?
Qu'on se rassure. Toutes ces questions ne m'empêcheront pas de dormir.

PS : aux dernières nouvelles, le gouvernement espagnol aurait retiré le mot"nation". Peut-être n'a-t-il pas le même sens qu'en français.