mercredi, janvier 24, 2007

Pauvre Ségolène

Chriss... Calvaire.... Tabernac' !
Que ne dit-on pas, que n'écrit-on pas sur la pauvre Ségolène qui,
dans ses déclarations sur la souveraineté du Québec, a été coupanle d'un faux-pas diplomatique, d'une erreur manifeste, d'un manque de connaissances en politique étrangère, etc, etc.
On oublie,
bien sûr, que l'exemple vient de haut et qu'un chef d'état français avait commis le délit d'ingérence en parlant du "Québec Libre". Il est vrai que le Général avait passé sa vie à se rejouer l'appel du 18 juin. Il aimait déclarer "Je vous ai compris" pour bien signifier qu'il n'avait rien compris du tout. Je remarque au passage qu'on disait "le Général" tout court pour le désigner. Comme on disait ou avait dit le Caudillo, le Duce, le Fuhrer, le LiderMaximo, etc. M'enfin ! Le culte de la personnalité devrait s'arrêter à moi-même.
On oublie aussi que quelques heures après cette malencontreuse sortie, notre grand homme avait été poliment mais fermement prié par les services de police de quitter sans gloire et par le premier avion, le territoire comme persona non grata. Expulsé comme un vulgaire sans papiers! Cependant, en France, on considérait ce faux-pas comme un acte courageux et on se félicitait du franc parler de son auteur.
Alors que rien n'est ménagé à la pauvre Ségolène.
Au fond, est-ce qu'on ne lui reprocherait pas, en réalité, d'être plus proche de De Gaulle que le candidat d'un UMP qui prétend maintenir le flambeau degaulliste ? Va donc savoir !

1 Comments:

At 13:38, Anonymous Anonyme said...

Oui bien sûr, le général (tu connais la chanson de Ferré « Mon Général ») est la référence. Tout ça sent (mauvais) le publicitaire, le communicateur qui veut faire passer ce que tu dis à la fin de ton blog : Ségolène est plus gaulliste que Sarkozy. Un peu moins de sens du théâtre que De Gaulle quand même.

PS : Aux prochaines élections, il faut voter, non pas pour, mais contre. Contre la (petite) bête qui monte, qui monte, qui monte….

 

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