samedi, juin 11, 2005

Qu'avez-vous à lui dire ?

J'avais prévu de revenir un peu sur mon dernier blog, estimant qu'il y avait encore beaucoup à dire sur la création et les créateurs. Ou de me lancer dans un panégyrique de Henry David Thoreau, anacho-libéral du XIX°siècle, auquel j'ai emprunté ma devise : "Si je ne suis pas moi, qui le sera". ça fera l'objet de futurs blogs. Mais la radio de ce matin m'apporte une nouvelle que j'ai envie de commenter. C'est là un des avantages du blog : personne ne m'en empêchera.
Un professeur est agressé par un élève qui lui casse le nez...
Bon, le fait peut sembler banal, hélas, et ne pas mériter qu'on s'y arrête longtemps. Peu importe le nom de l'établissement, la ville où il est implanté. Ce qui me paraît essentiel est la réaction immédiate du chef d'établissement. Il organise aussitôt un débat pour sensibiliser élèves, profs et parents d'élèves. Bravo. Qu'aurait-il pu se passer ? Les schémas des réactions habituelles ne varient pas : conseil de discipline, l'élève est blâmé, renvoyé de cet établissement. Sans parler des poursuites judiciaires. Il ne trouve plus facilement à se scolariser. Du coup, ses condisciples s'émeuvent, se solidarisent pour réclamer la réintégration de leur camarade, écrivent des banderoles, on manifeste avec porte-voix, les Associations deparents d'élèves s'en mêlent (s'enmêlent ?), les syndicats protestent, menaces de grève, le Ministre de l'Education pond une n-ième loi, les partis politiques d'opposition interpellent le gouvernement, on manifeste de plus en plus, on dépave les rues pour dresser des barricades ( s'il n'y a plus de pavés , on en importe, il n'y a pas de quota ) , l'armée intervient...
L'élève sera sans doute sanctionné. Il le faut. Si les autres élèves ont brandi des banderoles et crié des slogans c'était pour proclamer le refus de la violence. C'est nouveau. Parce que le problème a été clairement, calmement posé. Au cours des débats on a demandé à chacun de se positionner, de prendre parti, moralement, en tant qu'individu et non en tant que groupe...
Aïe ! Je m'embarque dans une drôle de galère. Le groupe peut être porteur d'idées justes et fortes. C'est l'aspect grégaire d'un goupe qui est à rejeter. Perpignan !
Mon schéma catastrophe aura peut-être lieu quand même.

Je ne connais pas tous les éléments du problème, les raisons exactes de l'agression. Quelles que soient ces dernières, la violence n'est jamais une réponse. L'élève est devant vous.
Qu'avez-vous à lui dire ?

Qu'avez-vous à me dire ?

3 Comments:

At 13:38, Anonymous Anonyme said...

Good luck
You know me bye

 
At 16:38, Anonymous Anonyme said...

cet homme, toi, est vraiment merveilleux. Non pas seulement parce qu'il, tu, es{t}mon poupah. parce qu'il, tu, es{t}rare. Merci super poupah-blogger. je me régale à te, le, lire. Fifille Zaza

 
At 10:41, Anonymous Anonyme said...

Et un petit commentaire de plus qui par la magie d'internet fera de cette page une page bien particulière ^^

 

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