mardi, juin 14, 2005

Pan sur le blog !

Eh bien voilà ! On veut faire vite, conscient que l'Univers entier attend le nouveau blog de jcderet, on ne se relit pas et on fait des erreurs. Une erreur en tout cas, qu'a vite relevée mon lecteur habituel. Et ça y es, j'ai recommencé, refait la même erreur ! J'ai plus d'un lecteur habituel, là. Mon erreur qui motice ce blog bis ? J'ai parlé de mes deux enfants alors que j'en ai trois. Un acte manqué dirait un psy. Non, un simple lapsus calami. Je sais que tous les lapsus ne sont pas des fautes de frappe. Ou de langue.
L'autre jour, à la radio, un jeune déclare : Mes parents ont eu trois enfants et quatre filles. Il n'a certes pas voulu dire :Trois enfants dont quatre filles, ce qui serait mathématiquement impossible. Aurait-il dit "enfant" en pensant" garçon" ? Hypothèse acceptable. Pourtant, la distinction peut être voulue. Une fille est une fille, pas un enfant à part entière ( Ce n'est pas moi qui parle, c'est lui. Moi, j'essaie d'expliquer.)
Donc, j'ai trois enfants, deux filles et un garçon. Je les aime tous trois de façon différente parce qu'ils sont tous trois différents. Je repense à ce conte de Marcel Aymé où un père a tellement d'enfants qu'il établit une liste et fait chaque jour l'appel. Mais la feuille, trop souvent pliée, finit par se déchirer, un nom n'est plus appelé, l'enfant disparaît. Pas de blague, mes chéris, même si un de vous manque à l'appel par suite d'une erreur, ne disparaissez pas pour autant. J'ai écrit : mes chéris. Au masculin pluriel alors qu'il n'y a qu'un garçon pour deux filles. Injuste grammaire ! Non respect de la règle démocratique de la majorité. Un garçon vaudrait-il deux filles ? Si j'avais 10 filles et un seul garçon, le masculin l'emporterait encore mais ça ferait une famille drôlement nombreuse. Le seul avantage que j'y verrais serait une réduction sur les chemins de fer. Je n'ose plus écrire la SNCF.
Pan sur mon blog. C'était une erreur, pas un oubli.
A ce propos, j'ai lu il y a peu dans un Huma Hebdo un article sur le NON. Et sur ceux qui ont su dire non " à toutes les dictatures, qu'elle soit franquiste, mussolinienne ou hitlérienne ".
Oh , camarade, t'en oublies pas, toi ?