Un correspondant s'est inquiété de mes attaques contre le dopage et m'a accusé de vouloir dénigrer le noble art de la bicyclette. Erreur, cher monsieur ou madame, je ne m'en prends qu'à cet esprit de compétition qui dénature, lui, les rapports humains. Et, bing, voilà un autre héros de la grande boucle convaincu de dopage... ça tombe mal. Quand on voit le nombre de publicités qui accompagne le Tour, cette publicité qui apparait sur les voitures, les maillots, les bicyclettes, les casquettes de ces hommes sandwich appelés coureurs, peut-être même sur leurs lunettes, on doit bien reconnaitre que le sport passe loin derrière le commerce. Vivent les gentils petits cyclo-touristes du dimanche et les ballades familiales à vélo où la seule compétition se fera entre le papy et la chère tête blonde juste sortie de maternelle.
Cécilia en bons offices ? Pourquoi pas ! On ne l'a pas élue, et alors ? Napoléon a bien couronné lui-même Joséphine ! Aucun rapport, évidemment avec le couple présidentiel. Madame Mère n'avait pas apprécié et avait boudé la cérémonie, même si elle apparait indument sur le tableau de David. Là, c'est Marianne qui a fait la gueule. Et ça s'était terminé par un divorce. Aucun rapport, etc. L'Europe se marre doucement ou s'offusque de la récupération par la France d'une action de l'Europe entière. Les infirmières bulgares sont sauvées. Tant mieux. On va vendre des rafales et sans doute aussi de la technologie nucléaire au colonel. Tant pis.
Je remercie tous ceux et celles qui m'ont souhaité un heureux anniversaire. Je leur donne toujours rendez-vous en 2021 pour mon one man show à l'Olympia à l'occasion de mon premier ecntenaire.
J'ai trop entendu dans ma jeunesse les adultes vieillissants brandir comme un drapeau une prétendue expérience et s'envelopper dans la certitude que leur âge est une preuve de je ne sais quelle supériorité, que je lutte pour ne pas tomber dans ce travers. Il est vrai qu'on observe aujourd'hui un certain rajeunissement des cadres, des élites et des décisionnaires, et que la gérontocratie d'hier semble oubliée. Néanmoins, l'écoute des jeunes n'est pas encore suffisante. Ils ont sans doute autant de choses à nous apprendre que nous en avons à leur enseigner. L'expérience personnelle ne se transmet pas. Les phrases bateaux ou bidons du genre "croyez-moi, je sais de quoi je parle, j'ai connu ça avant vus, quand vous aurez mon âge, etc", ne servent à rien. Je pense qu'il faudrait considérer une sorte d'expérience du nouveau. La grammaire vient à notre secours. On pourrait opposer l'expérience du "vécu", participe passé, à l'expérience du "vivant", participe présent. Je ne fais pas de jeunisme et ne prétends pas que la jeunesse explique, permet ou excuse un peu tout. Je dis simplement qu'une écoute et un regard plus attentifs permettraient une meilleure cohabitation. Je me souviens de mon joli"moi" de mai ( 68) . Les journaux et les commentaires radio parlaient volontiers de la guerre des générations, les psychologues s'en donnaient à coeur joie sur "la mort du père". Quelle erreur ! Les petits contestataires que j'ai côtoyés ne voulaient pas tuer le père. Ils en cherchaient un, désespérément, et m'ont parfois coopté.
Pourquoi, ce blog ? Parce que depuis une semaine j'ai 86 ans, que mon copain Henri Salvador en a quatre de plus et que j'ai envie d'écouter mes enfants. Le plus longtemps possible.
Il y a deux ans, presque jour pour jour, ( 22 juillet 2005) et avec le même titre, je blogais sur le dopage. Si vous avec de la patience, du courage ou quelque intérêt, retournez le lire dans mes archives. Je reprends ce blog puisque rien n'a changé. Le sujet avait ceci de pertinent que je demandais qu'on étende le contrôle antidopage à toutes les compétitions, à toutes les manifestations humaines. Examens, représentations théâtrales, concours administratifs, élections. Je n'avais pas prévu le contrôle antidopage aux présidentielles mais je soulevais le problème des décisions prises dans les assemblées nationales ou les conseils des ministres... qui disparaitront bientôt au profit du pouvoir personnel et, là, le contrôle sera plus difficile. Qu'on le veuille ou non, le dopage est présent partout. Cessons de prendre des mines hypocrites et saluons comme il convient la décision allemande d'interrompre la diffusion à la télé du Tour de France. profitons en pour interdire toute diffusion d'évènements sportifs puisqu'il est avéré que tous les résultats sont faussés par le dopage. On dope aussi les chevaux. Allons plus loin : supprimons toutes les émissions trash de la télé où des animateurs font profession de méchanceté sous l'emprise de je ne sais quelle substance de dopage. Serait-ce tout simplement l'égo ?
Et ne gardons que les vraies bonne émissions : les miennes.
Voici quelques extraits d'une lettre adressée à Madame le Ministre de la Culture par le SNAC :
..."Les auteurs demandent, face à toutes les menaces de suppression de la copie privée, le maintien d'un système de rémunération qui constitue une indispensable contrepartie économique des copies des oeuvres faites par les particuliers pour leur usage privé. Les auteurs rappellent que les 25% prélevés sur les sommes perçues à ce titre sont indispensables au financement des festivals, des manifestations culturelles et des aides à la création. Les auteurs demandent que le législateur mette en place des moyens réels de contrôle de la transparence et de la véracité des comptes des diffuseurs d'oeuvres de l'esprit, seule garantie pour eux et/ou leurs sociétés de gestion collective de percevoir la juste rémunération proportionnelle aux recettes d'exploitation des oeuvres et d'être informés de la diffusion réelle de celles-ci dans le public." Etc. Vous pouvez trouver l'intégralité de ce texte sur courriel : snac.fr@wanadoo.fr.
J'ajoute que, auteur, j'ai eu certaines de mes oeuvres largement diffusées en bibliothèque. L'éditeur m'a reversé ma part de l'achat de ces livres. La bibliothèque ne m'a rien versé sur les prêts.
Un courageux anonyme se demande si mon précédent écrit était plus une blague qu'un blog. Non, je persiste et signe (moi!). Il ne comprend pas ? Il n'est sans doute pas un auteur. Est-il éditeur ou bibliothécaire ? Peut-être. Oui, les bibliothécaires achètent les livres aux éditeurs qui reverseront donc leur part à l'auteur. Les dits bibliothécaires vont prêter les livres à de nombreux lecteurs. Là, l'auteur ne touche plus rien. Un droit proportionnel au nombre de prêts est-il versé aux auteurs ? Non, au nom de ce droit gratuit à la culture. Ces milliers de lecteurs n'achèteront pas le livre. Manque à gagner...
Les éditeurs ne soutiennent pas le droit d'auteur. Les âpres discussions autour de maigres pourcentages (j'en ai connu) ne témoignent pas du désir des éditeurs à faire vivre ceux qui les nourrissent. Si les maisons d'éditions possèdent de somptueux immeubles, c'est que la profession est lucrative. Peu d'auteurs pourraient se payer ne serait-ce qu'un bureau de ces immeubles. Les éditeurs ne défendent pas le droit d'auteur, ils ne font que l'accepter. Certains éditeurs (sic) n'hésitent pas à exiger que le premier mille exemplaires ne donne droit à aucun droit. C'est illégal ? Pourtant de jeunes auteurs ou de vieux universitaires, trop heureux d'être publiés, auront signé. La pratique est courante. L'éditeur (sic), remboursé de sa mise de fond ne cherchera pas à promouvoir l'oeuvre, comme la loi le lui impose, mais cherchera plutôt de nouvelles proies.
La culture est un droit. Mais les auteurs ont le droit de vivre. A la fleur du grand âge, ce révolver sur la tempe, je le crains toujours. A bientôt.
Il parait que les Américains (USA) sont en train de découvrir le Droit d'Auteur. Après des décennies de licence globale, les diffuseurs vont devoir répartir les sommes perçues aux auteurs, compositeurs et interprètes, évolution qui a été mise en oeuvre par les ayants-droit. C'est une avancée certaine, une petite victoire saluée comme il convient par le SNAC, Syndicat National des Auteurs Compositeurs. Ne pas confondre avec la SACD, organisme de perception. Pourtant, dans le même temps, ce même droit d'auteur est combattu en France par les diffuseurs, les éditeurs, les bibliothécaires. Sous prétexte de défendre le libre accès la culture qui, disent-ils, est aussi un droit de tous et, à ce titre doit être gratuite. Les oeuvres de l'esprit appartiennent au patrimoine humain. Soit, mais comment vivront ces créateurs ? Quand, au nom de la gratuité de la culture les créateurs seront morts de faim, il n'y aura plus de culture. Serait-ce le but recherché ? "Quand j'entends le mot culture, je sors mon pistolet." Qui a dit ça ? Ne serait-ce pas Goebbels ?
Catastrophe ! Le pire nous attend. De récentes analyses des eaux fluviales ont détecté la présence de nombreuses molécules de produits pharmaceutiques, notamment de paracétamol. En cas de mots de tête, donc, ou de courbatures, baignez vous en rivière. Mais on a aussi trouvé des molécules de pilules contraceptives. ce qui expliquerait la transformation des poissons mâles en femelles. Or, les eaux fluviales, décantées, alimentent en partie notre robinet. Le problème devient plus grave. Cette transsexualité va-t-elle s'étendre à la race humaine ? Dans quelques siècles, si nous n'y prenons garde, la quasi totalité des humains sera de sexe féminin. Automatiquement, les femmes, largement majoritaires imposeront leurs lois. Les hommes (s'il en reste) auront beau manifester, hurler, brandir des pancartes et réclamer la parité, ils seront réduits, comme les femmes aujourd'hui, à n'être considérés que comme un sexe accessoire. La langue française sera transformée et on masculinisera tous les mots féminins. Les 'hommes resteront cependant nécessaires à la reproduction. Vu leur petit nombre, ils ne sauront plus où donner de la tête si je peux me permettre cette expression douteuse. En contrepartie de leur éviction de la scène politique, devenus rares, seront-ils considérés comme des objets de luxe?
Peut-être, la nature ayant toujours le dernier mot, verrons-nous fleurir la parthénogénèse. ou enfantement des vierges, comme cela se voit dans certaines races animales comme les abeilles. Bien qu'affirmé dans la race humaine il y a quelques siècles, le fait n'a pas été confirmé. Il est vrai qu'à cette époque le terme "vierge" désignait simplement une femme non mariée , virgo et non virgo intacta. L'expression "mère porteuse" n'existait pas encore.
Rassurez-vous, mes frères mâles, le phénomène n'est pas pour demain. Plaignons simplement les générations futures, s'il y en a .
Comédien - scénariste -auteur/compositeur/interprète
évrivain pour enfants-- metteur en scène - Cuisinier à la maison - père de famille - pas sportif - internaute blogger -
lecteur de Victor Hugo et du Canard Enchaîné- fan de polars - Travailleur paresseux - non fumeur - allergique au froid -
anar nanti - archéologue auto
didacte - chauffeur automobile-
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