mercredi, septembre 28, 2005

Femmes

Ségolène annonce son intention d'être candidate à la candidature...
Aussitîot pleuvent quolibets et sarcasmes, réflexions machistes du genre :"Qui va s'occuper des enfants". En sous-entendu on peut imaginer: "Qui va faire la cuisine, la lessive, le ménage, tenir les comptes, surveiller les devoirs des enfants, prendre les rendez-vous chez le dentiste ou l'ophtalmo, verifier l'hygiène physique et mentale de la progéniture, etc". Toutes tâches auxquelles les hommes répugnent, même s'il leur arrive parfois de s'abaisser à raconter une histoire au coucher de sa chère petite tête blonde ou brune. Les attaques contre Ségolène ont fusé non seulement mais aussi et surtout dans les propres rangs de son parti. Au point que le soutien viendra de Roselyne, une "ennemie"politique. Il est vrai que l'activité militante et les campagnes électorales imposent un investissement peu conforme avec la vie de famille. Cela dit, comment justifier cette gynécophobie galopante des mâles dits dominants? Par le fait que les hommes, eux, n'ont pas de vie de famille? Ou qu'ils s'en soucient moins ? Mépris et incompréhension sont-ils les seuls composants de cette attitude? Je ne crois pas.
Ces réflexes de la classe masculine sont un aveu de faiblesse. Le mâle craint d'être supplanté par cette autre moitié de l'humanité. Il a longtemps ignoré qu'il participait à la procréation. L'enfantement lui paraissait un acte magique inexplicable. Quand il a compris que quelques minutes de plaisir équivalaient à neuf mois de gestation, il en a tiré un orgueil injustifié.
Mais il reste encore en lui un réflexe de défense, pas de légitime défense, mais un besoin de se protéger, de conserver cet acquit comme on dit en langage syndical, cette autorité assise sur la seule force physique et non sur l'intelligence. En résumé, il a simplement peur.
C'est sa seule excuse.

samedi, septembre 24, 2005

Cyclônes

Les cyclônes à répétition ravagent la côte Est des Etats-Unis. Une fois de plus on évoque l'effet de serre et on en rejette la faute sur les présidents de cette nation coupables de ne pas appliquer les accords de Kyoto et de ne pas réduire leurs activités polluantes. Cependant on rappelle que le cyclône le plus important a eu lieu en 1900, , causant la mort de quelques milliers de personnes. On n'évoquait pas encore l'effet de serre. Existait-il déjà ? Peut-être. Si le parc automobile était des plus restreint l'industrie utilisait déjà le pétrole et les raffineries crachaient déjà la mort du haut de leurs torches.
Plus loin encore, un Manuel de Chronologie m'apprend qu'en 1350 les teinturiers et les brasseurs de Londres commencèrent à utiliser le charbon de terre découvert un siècle auparavant à Newcastle. En 1398 sur les réclamations de riches citadins de Londres (qui se plaignaient que la fumée salissait le linge mis à sécher), Richard II, roi d'Angleterre, interdit l'usage de ce combustible comme insalubre, ordonnance qui n'empêcha pas que l'usage n'en devînt général peu après.
Alors ? Il faut en conclure que dès qu'il est devenu un homme, l'animal que nous sommes s'est ingénié à améliorer son propre nid sans bien comprendre où se limitait son champ d'action.
Au fait, que reste-t-il des forêts d'Amazonie ou d'Afrique?
Il serait grand temps de redécouvrir Henry David Thoreau. Si vous ne savez pas ce qu'il est, ce qu'il fut, cherchez un peu. Vous serez surpris...

vendredi, septembre 23, 2005

Simon Wiesenthal

Simon Wiesenthal est mort. Le chasseur de nazis qui aurait amplement mérité un prix Nobel a dévoué sa vie non à la vengeance mais à la justice. Je cite cette phrase entendue à la radio car elle est un résumé parfait de l'action de Simon Wiesenthal. Les coïncidences sont fréquentes. Aujourd'hui même, un nouvel ami musicien me parle des sombres années de l'Allemagne hitlérienne. Et il me cite un musicien dont le grand public ignore souvent le nom alors qu'il se souvient de son oeuvre la plus connue : il s'agit de Carl Orff auteur de Carmina Burana, largement médiatisé. Et mon ami me rappelait que Orff, ami de Goebbels, fréquentait le pouvoir nazi. Il a écrit des marches pour les jeunes. Carmina Burana était joué dans les rassemblements massifs de la jeunesse hitlérienne et les premières notes déclenchaient le salut hitlérien de la foule. Carmina Burana a été présenté à Paris, annoncé par d'immenses affiches dans le métro. La musique transcende la politique, parait-il. Elle n'a ni parti ni patrie. Soit. Elle est au dessus des querelles de nations et des guerres. D'accord. Mais combien de musiciens communistes, juifs, tsiganes ou simplement démocrates, ont survécu au régime nazi? Les a-t-on épargnés au nom de la musique?
Carmina Burana a été présenté dans un grand espace. Je ne sais plus si c'est Bercy ou le Stade de France.
Il est vrai que le Vel' d'Hiv' n'existe plus.

lundi, septembre 19, 2005

Gagnant !

On ne parle que de lui. Il a failli éclipser les élections allemandes. Qui ? Le gagnant, bien sûr. Et on s'extasie sur sa personnalité. Pensez donc, il a gagné 75 millions, lui, chômeur depuis deux ans et père de sept enfants.
75 millions, c'est beaucoup.
Deux ans de chômedu, c'est trop.
Sept enfants, c'est sans doute beaucoup trop.
Il aura pourtant la possibilité de leur payer une maison, une voiture et, je l'espère, des études.
Et de payer l'impôt sur les grandes fortunes. Je me réjouis pour lui. Une petit réflexion justifie que je me penche sur ce gagnant. Le premier jour on l'a présenté aux Infos comme un "franco-tunisien". Qu'est-ce ? S'il est naturalisé, c'est un Français. S'il ne l'est pas, c'est un Tunisien résidant en F'rance.
Au temps de l'Empire austro-hongrois, il y avait des Autrichiens et des Hongrois, il n'y avait pas d'Austro-Hongrois. Même chose pour l'ère gallo-romaine où se côtoyaient Gaulois et Romains. Sans se mêler. Veut-on souligner qu'il est d'origine maghrébine? N'y aurait-il pas comme un petit relent de jalousie et de discrimiation. M'enfin ! La Tunisie ne fait pas partie de l'Europe (chrétienne, ajouteraient certains) et un de ses ressortissants se permet de gagner à l'Euro-million !
Et alors ?
Cela prouve du moins que si la Fortune est aveugle, elle n'est surtout pas raciste.

vendredi, septembre 16, 2005

Béton

Paris est la proie des bétonneurs. Pour le bon motif. Il s'agit de donner priorité absolue aux transports en commun au détriment de la voiture. Rien n'est épargné : couloirs de bus élargis et protégés par de vrais trottoirs, séparateurs rehaussés et multipliés, travaux pour l'installation du tramway sur les Maréchaux. Des travaux gigantesques, pharaoniques, au point qu'on se demande si la seule raison des travaux est bien de fluidifier la circulation ou si la volonté de dégoûter les automobilistes n'est pas aussi une explication. (Essayez d'aller à la Gare d'Austerlitz depuis Denfert-Rochereau en passant par les Gobelins!) En tout cas, bravo. Vivent les transports en commun!
Habitant près de la Porte d'Orléans, je vois chaque jour progresser la pose des rails du futur tram. Ceux-ci reposeront sur une importante couche de béton, sécurité oblige. Les trottoirs, pardon les quais d'embarquement, sont hauts, larges et longs, profondément ancrés dans le sol. Ils ont nécessité le déversement de tonnes de béton.
Et voilà que je m'interroge. Pas sur la validité d'une initiative que j'approuve mais sur le devenir des travaux. Comme pour les autoroutes, ils répondent au besoin actuel et tiennent assez peu compte d'un futur toujours imprévisible, d'ailleurs. Je me souviens des critiques concernant le creusement puis l'établissement du périphérique. Les bons citoyens protestaient. On gaspillait leur argent. Cette sorte d'autoroute urbaine était trop large, parfaitement inutile et ne serait jamais encombrée...
Qu'en sera-t-il du tramway dans vingt ans ? C'est à peu près le temps des nouveaux cycles de progrès. Peut-être décidera-t-on de revenir sagement au Chemin de fer de ceinture dont la tranchée ne sert à rien. Ou peut-être décidera-t-on d'interdire toute circulation automobile sur les Maréchaux, ceux-ci étant réservés à la bicyclette. Ou peut-être voudra-t-on doubler les lignes de tramway. Peut-être les maréchaux deviendront-ils une ligne souterraine, les boulevards actuels devenant des espaces verts. Il faudra alors démolir à l'explosif des millions de tonnes de béton. Travaux qui entraîneront quelques nuisances en plus des sonores. Les rues barrées, les culs-de-sac, les palissades, les sens interdits et les interdictions de stationnement fleuriront de plus belle. Les automobilistes écoeurés, tournant en rond comme cela arrive parfois aujourd'hui Porte de Châtillon ou Porte Didot, hésiteront à sortir leur véhicule.
Ils reviendront alors aux bons vieux transports en commun...
Eh bien, voilà ! Opération réussie.
Faut reconnaître : Le tramway, c'est efficace.

jeudi, septembre 15, 2005

Incompatibilité

Nathalie Ménigon reste en prison. La demande de liberté conditionnelle demandée par les avocats de l'ancienne militante d'Action Directe pour raison de santé a été refusée. Nathalie a commis deux meurtres ou a été complice des dits crimes. Certes, elle est atteinte d'hémiplégie, mais...
Mais elle n'a montré aucun repentir. Cette notion chrétienne est-elle bien légale ? Je croyais qu'on ne devait tenir compte que de la bonne conduite pendant l'incarcération, du temps déjà "servi" et de l'état de santé. NON. La morale doit être respectée. Sa libération était incompatible avec son absence de repentir.
Un double assassin de droit commun, remis en liberté, (s'était-il donc repenti?) a commis l'erreur d'aller se balader en auto sur les lieux de ses forfaits. Colère des familles des victimes. On l'a remis en taule.
Un certain Papon, fonctionnaire zélé, est toujours en liberté relative. Son maintien en prison était incompatible avec son âge ( 95 ans) et son état de santé. Un peu d'humanité, que diable ! Pourtant ni l'âge ni l'état de santé des enfants et des vieillards déportés sous la haute autorité de Papon n'ont été jugés par lui "incompatibles" avec la déportation et la mort. Les exactions commises pendant l'Occupation par cet individu n'ont pas été non plus jugées incompatibles avec l'exercice de fonctions importantes après la Libération. Avait-il fait acte de repentir? Ou a-t-on seulement tenu compte de son efficacité et de sa soumlission aux pouvoirs en place?

Pourquoi parler de ça, je n'en sais rien. Je ne prends pas le risque de faire une analyse de ces trois affaires. Je les rappelle, c'est tout et je pose - je me pose- quelques questions.
A vous d'y répondre si vous voulez.

dimanche, septembre 11, 2005

Compassion

Un horrible incendie. Des victimes. Chronique d'une événement annoncé.
Thierry Ardisson a choisi, à une heure tardive, de revenir sur cet incendie et d'interviewer une rescapée. L'émotion règne sur le plateau. Ardisson a du mal à contenir son émotion. On ne peut que compatir devant la douleur de cette mère...
Mais quelque chose me gêne.
Cet appel à la compassion populaire finit par avoir un relent d'indécence. La sincérité ne fait pas fi de l'audimat. Mise en accusation des Pouvoirs publics, le la Ville de Paris, les Sapeurs Pompiers.
Et quelque chose me gêne.
Dans tout procès, l'accusé a un droit de réponse, dans tout procès honnête, l'accusé est présent. Les corps en question auraient eu sans aucun doute des arguments à opposer. Les conséquences du drame sont exposées, mais pas les raisons. Un immeuble vétuste, où les travaux nécessaires n'ont pu avoir lieu puisque les lieux étaient squattés. Et la surpopulation. Les vrais questions, les vrais problèmes n'ont pas été abordés. Qui dit surpopulation, dit refus de la régulation des naissances. Cette constatation est horrible. On va m'accuser de reprendre des arguments de certains partis fascisants, mais la lucidité n'est pas forcément un défaut. Ce ne sont pas les constatations qui sont condamnables mais les remèdes qu'on propose
Une autre question n'a pas été posée : Quelles raisons ont poussé ces malheureuses victimes à fuir leur pays pour venir s'entasser dans des lieux insalubres où de tels accidents sont prévisibles ? Pourquoi, par suite de quelles pressions dites "libérales", ces pays riches en potentiel humain, intellectuel et économique se retrouvent-ils en proie à la famine, à la déculturisation? Voilà l'émission que j'aurais aimé voir.
Une jeune femme a perdu son enfant."Si Dieu vous a sauvé, dit Ardisson, c'est pour que vous puissiez en faire un autre".

Une conclusion qui, elle aussi, me gêne.

vendredi, septembre 09, 2005

Eblouissements

Le Président est sorti de l'hôpital et a d'abord tenu a faire part de son éblouissement. Rien à voir avec ses problèmes oculaires. Non, il a été ébloui de notre système de santé, de la qualité des soins, etc. A l'entendre, on aurait pu penser que c'était là un constat sur le régime de santé de tout Français et que tous les hôpitaux présentaient les mêmes qualités. Comme disait Coluche, tous les citoyens sont égaux mais il y en a qui sont plus égaux que d'autres.
Je ne pense pas que le Président ait dû faire la queue dans une salle d'attente, que, s'il s'est réveillé la nuit, il n'a pas dû sonner pendant deux heures pour appeler l'unique infirmière de nuit (sur)chargée de deux étages, qu'il a pu renvoyer son plateau-repas si la purée de rigueur était froide, que les infirmières de jour ne l'ont pas traité en enfant capricieux, ou en vieillard gâteux, s'il émettait une quelconque récrimination ou s'il réclamait le bassin trop souvent. Être Président doit tout de même faciliter les choses, non? Un hôpital militaire avec chambre réservée et accueil V.I.P. c'est quand même mieux qu'un dispensaire pour les vieux.
Où je suis d'accord avec la parole présidentielle, c'est quand elle réclame plus de considération pour le monde hospitalier. Il faut, a déclaré le patient impatient de se mettre à table (On mange donc si mal à l'hosto, même quand on est Président?) , lui accorder estime et respect. N'arrêtons pas en si bon chemin. Accordons lui aussi des capitaux supplémentaires et de nouveaux emplois garantis, et, pourquoi pas, des hausses de salaire. Pour que le service hospitalier, civil ou militaire réponde enfin à la description idyllique qui nous en a été faite.
Une immense foule de quelques dizaines de personnes a acclamé Chirac à sa sortie. Il a serré des mains, histoire de montrer qu'il n'avait pas de fièvre. Madame était là, plus fatiguée que son époux et pleine de "sollicitation" comme a dit un médecin de service ou de passage qui ne sait pas que jadis la médecine était une discipline littéraire.
Chirac s'est gardé de toute allusion politique sur les querelles de succession qui ont eu lieu pendant sa retraire forcée. Peut-être ne lui en a-t-on pas fait part pour ne pas l'importuner, peut-être a-t-il simplement oublié.

Oublié ? Tiens ! Les mêmes lettres que ébloui !

mercredi, septembre 07, 2005

Les Toutous Souilleurs.

La pensée est comme une tornade. Ellepeut dévier à la moindre occasion. J'étais parti hier soir sur mon combat-perdud'avance- contre les Toutous Souilleurs et leurs maîtres. Une dame promenait son chien sous mes fenêtres, certainement loin de sa propre rue. Et je me suis aperçu que le toutou en question était bien nourri. Sans doute trop, même, si je tiens compte du nombre de souvenirs qu'il me laissait. Je me suis alors rappelé avoir vu et photographié, il y a quelque temps, deux affiches de taille identique qui voisinaient sur un quai de métro. L'une était un appel pathétique pour venir en aide aux enfants souffrant de la faim; l'autre représentait un gros chien promu "bloulettologue" pour une marque connue d'aliments pour chiens. Ce voisinage choquant ne paraît plus. Y aurait-il eu quelques réactions?
Et cela m'amène à une proposition. Qu'on aime les animaux et qu'on en prenne soin n'a rien que de très naturel. Mais quand je vois des rayons entiers dans les supermarchés crouler sous les boîtes de conserve aux noms alléchants, Ouiscaca et autres, alors que des enfants meurent de faim ou de malnutrition aux quatre coins du monde, je me demande s'il ne serait pas possible d'imposer une taxe, même très faible, sur ces produits, taxe destinée à vaincre les famines dans le monde. Les bonnes âmes qui ont à coeur de choisir le meilleur pour leurs amis à quatre pattes ne pourraient qu'être d'accord pour sauver des millions d'enfants. Une goutte d'eau dans la mer? Pas sûr, Si j'en juge par le prix des aliments en question parfois plus chers que les aliments destinés aux humains, et par le nombre d'animaux domestiques. Taxe qui pourrait être étendue aux restaurants de luxe. Mais que deviendrait cette taxe, une fois perçue? Irait-elle bien à la noble raison qui l'aurait suscitée? Ne serait-elle pas plutôt ajoutée au budget général de l'Etat? Je me souviens d'une certaine vignette destinée aux vieux...
Oublions donc ma taxe sur les aliments pour Toutous Souilleurs. Ce serait comme imposer une taxe sur la vente d'armes aux pays étrangers, taxe destinée à financer les mouvements pour la Paix.

lundi, septembre 05, 2005

Géographie

Un petit blog assez court. J'ai hésité à l'appeler délocalisation, mais ce n'était pas tout à fait ça. En fait, j'ai été assez surpris de savoir que les championnats d'EUROPE de basket-ball allaient se dérouler...en TURQUIE. Est-ce tout à fait innocent ? Est-ce une pression des lobbies qui veulent intégrer la Turquie à l'Europe ? Mais le sport peut avoir d'autres frontières que la politique. Il en a déjà d'autres avec la morale.
Autre fait géographique: Dans mon super-marché, j'avise un excellent fromage de chèvre, le Sainte-Maure de Touraine. Une étiquette précise: fabriqué dans le Pas de Calais. Bon, d'accord, pas de quoi en faire un fromage, mais en tant qu'amateur de chèvre cendré et de mes origines tourangelles, je trouve cela surpenant. J'ai déjà vu d'authentiques bordeaux issus des vignobles péruviens ou sud-africains, et du fromage de brebis des pyrénées venant de Bretagne. Bretons, Basques, même combat!
Il doit exister d'autres exemples de ces délocalisation d'étiquettes. Envoyez-les moi. merci d'avance !
Dernier mouvement d'humeur. Les catholiques américains estiment que Katrina est une punition de Dieu déclenchée par l'abandon aux terroristes palestiniens de la bande de Gaza. On peut trouver d'autres explications à la colère divine: les milliers de morts sont un avertissement aux politiciens américains pour n'avoir pas supprimé la peine de mort de leur arsenal juridique.

jeudi, septembre 01, 2005

Réductions

Réduction du chômage ! Il n'atteint "que" 10% à peine de la population. Les mauvais esprits disent que tout n'est qu'une manipulation de chiffres. Comme si c'était l'habitude! Mais le mot réduction est dans l'air. Il est question de ramener la vitesse sur autoroute de 130 à 115, 110, voire100. De réduire la vitesse sur route à 80, 75, 70... Mais bravo ! Je suis pour ce genre de réductions. Enfin des mesures intelligentes. Je pense que, pour équilibrer cette décision, on va en profiter pour réduire le coût des péages, ainsi que les taxes sur les produits pétroliers et les prélèvements divers apparaissant sur les déclarations de revenus. On va réduire le montant des primes d'assurance, le prix des timbres fiscaux, permis de conduire, passeport, etc., et des amendes pour stationnement irrégulier. On va réduire les retraites des sénateurs, le nombre de mètres carrés alloués à nos ministres, les frais de bouche gargantuesques de certains dirigeants et les primes de départ des grands chefs d'entreprise
Je crains seulement que grisé par ce tourbillon de réductions, on n'en arrive à réduire le montant des allocs, des retraites, des bas salaires. On a souvent parlé de réduire la fracture sociale, expression que je n'ai jamais bien comprise. A moins que, comme pour les fractures, on ne se serve de plâtre, le replâtrage étant une technique politique connue.
Deux incendies, accidentels d'après les thèses officielles, tombent à pic pour des promoteurs qui ne trouvent plus de terrains à bâtir dans Paris.Va-t-on réduire également le nombre de logements sociaux ? Que nenni ! On va en bâtir au contraire, en vitesse, et pas n'importe où : Dans Paris où les cadres moyens ne parviennent plus à se loger; ils en sont réduits à s'exiler en banlieue et à perdre des heures en R.E.R. Discours liberal, si on veut, mais tant pis. Promesse de Villepin concernant les logements et, en écho, pour occuper le terrain, promesse de Sarkozy de réduire le nombre de squats et d'expulser les squatters. Où iront-ils ? C'est pourtant clair: Occuper indument les nouveaux logements sociaux.
Et la réduction de l'effet de serre, c'est pour quand ? Les USA paient douloureusement leur refus de ratifier les accords. L'horreur la plus complète règne dans le sud des Etats-Unis. Un cyclône dévastateur né justement du réchauffement général en serait la cause.
Buscherie hélas attendue.