samedi, février 24, 2007

THIERRY LA FRONDE. LE RETOUR ?...

Oui, on en reparle. Cinq épisodes de 52 minutes de Thierry la Fronde sur une nouvelle histoire "à suivre". Plus musclé, le scénario comportera ces faux anachronismes que j'adore, pièges à la sagacité des spectateurs. Méfiez-vous : plus le propos semblera énorme plus il a de chances d'être authentique. Le Moyen-âge réserve toujours des surprises. Et il est facile de tromper le spectateur, de l'aiguiller sur de fausses pistes; les Français, comme bien d'autres, ignorent l'Histoire et la chronologie. Petit test. Vérifiez sur un dico les dates du voyage de Marco Polo et demandez à vos amis qui était alors Roi de France...
Presque chaque jour, je reçois des encouragements de fans, de nostalgiques des feuilletons de l'époque, ou de nouveaux amis avec lesquels j'aimerais dialoguer plus longuement. C'est facile : qu'ils me laissent leurs coordonnées, e-mail ou autres, sur mon blog, et je leur répondrai personellement. J'appelle à moi tous les anonymes ou presque, ainsi que Loïc et Martin et la Joyeuse Ribambelle.
Nostalgie : il y a quelques jours, Jean-Claude Drouot a eu la bonne idée de réunir quelques compagnons. Le temps a fait son oeuvre et il en manquait deux à l'appel. Pourtant Judas (Fernand Bellan) était représenté par Marc, son fils, qui avait joué à 12 ans le rôle de Pierre de Craon, filleul du roi. La gaîté des convives ne masquait pas une certaine nostalgie. Les réunions d'anciens combattants n'ont pas toujours l'issue qu'on en attend.

mercredi, février 14, 2007

Petite scène

Beaucoup de monde dans cet autobus qui part de la Porte d'Orléans.
Un peu après Denfert-Rochereua, à l'arrêt Saint-Vincent de Paul, monte une bonne dizaine de voyageurs, arborant sur leurs blousons des disques autocollants blanc frappés de lettres rouges, proclamant leur appartenance à un puissant syndicat . Ce sont des employés d'hôpital sortant sans doute d'une réunion fructueuse car ils affichent un air triomphant et s'avancent d'un pas assuré, conquérant, dans l'allée.
L'autobus ne repart pas. Et la voix du conducteur s'élève.
-Je prie les voyageurs qui viennent de monter de bien vouloir présenter et valider leur titre de transport. Sinon, je ne peux pas repartir"
Une seconde de flottement. Quelques sourires chez les autres voyageurs. Il faut faire retour vers le composteur. Le conducteur attend patiemment que les nouveaux venus, moiuns conquérants se soeint pliés à la règle. Puis l'autobus repart. Arrivés vers la place Saint-Michel, les syndicalistes descendent. L'un d'eux pour bien marquer sa supériorité lance un " Merci, Monsieur !" qui se veut sans doute ironique et qui tombe dans l'indifférence totale.

Si le conducteur du bus était d'une autre centrale syndicale, c'est de bonne guéguerre. S'il est de la même, alors il a fait preuve d'un incontestable sens du devoir professionnel.
Pourquoi j'ai raconté cela ? Je n'en sais rien. Le savez-vous ?

mercredi, février 07, 2007

César

Je ne déteste pas Yves Coppens. J'aurais même tendance à l'apprécier. J'ai lu pas mal de ses livres, de ses articles. Je me suis passionné il y a quelques années pour certaines disciplines telles que l'anthropologie, la paléontologie. Il évoquait Bibracte, capitale des Eduens devenus collabos des Romains sous la conduite d'Eporedorik ( ce nom est plutôt un grade, Chef de la Cavalerie, qu'un nom propre) César venait chercher la gloire en Gaule et assez d'or pour financer ses campagnes électorales. Cicéron a déclaré : César s'est payé l'Empire en pillant la Gaule. César risqua même d'être porsuivi pour... crimes de guerre.. Et Coppens a déclaré froidement que Vercingetorix, à Alésia, a étré battu HONTEUSEMENT. On ne crache pas sur un cadavre, M. Coppens. La honte est pour le vainqueur sanguinaire, l'envahisseur sans scrupules qui ne mettait pas à mort ses captifs, se contentant de leur faire couper les deux mains à la hache. Prisonnier, Vercingétorix croupira en cachot pendant des années avant d'être étranglé par ordre de Césr.
Le candidat qui chutera à la prochaine Présidentielle, sera-t-il battu honteusement ? Les forces en présence, Gaulois d'un côté, mercenaires de l'autre ne permettaient pas au jeune Arverne de résister longtemps.

Quimporte, dit Cyrano, je me bats, je me bats, je me bats !...

Honteusement ?

dimanche, février 04, 2007

Vidéos incroyables

Des vidéos spectaculaires prises le plus souvent par des amateurs : catastrophes, tornades, accidents, cascades qui tournent mal, sauvetages improbables au cours d'inondations, d'incendies, d'effondrements, courses automobiles avec sortie de piste dans la foule, corrida où la victime désignée devient l'exécuteur.On ne nous épargne rien et il est probable que ce genre d'émission doit attirer nombre de téléspecateurs avides d'émotions fortes à vivre dans la quiétude d'une salon confortable. Je m'y suis laissé prendre.
Prendre ? Oui, parce qu'une écoute attentive permet de décoder certains aspects, de deviner ce qui est peut-être le but réel de l'émission. En effet, pour atténuer la violence des images, on vous précise qu'aussi étonnant que cela puisse paraître, les acteurs involontaires de ces vidéos s'en sont tirés vivants. Pour bien nous le prouver, les images choc sont jouées et rejouées plusieurs fois. Ces vidéos ne font pas dans le gore mais dans le miracle.
Et la séquence se termine par l'interview de la victime. Rien d'étonnant qu'elle ait survécu à ce drame; comprenant ce qui allait se passer, elle s'en était remise à Dieu. Donc, elle fut sauvée. Les mots de miracle, prière, foi ne sont pas épargnés et apparaissent immanquablement dans chaque séquence. En somme, sous un prétexte raccrocheur, il s'agit d'une émission religieuse.

IN GOD WE TRUST proclament les billets verts avouant sans vergogne que le veau d'Or est toujours debout.( De Bush ? )
Dieu n'a-t-Il donc rien de mieux à faire que de créer des suspens avec des catastrophes sans victimes ou cherche-t-Il à faire oublier les milliers de morts que Son Saint Nom cause chaque jour ?

SPORT

Encore un match de football qui se termine dans le sang. Si bien que maintenant, à la veille d’un match, les problèmes de score ont un peu varié. On ne se demande plus combien de buts seront marqués mais combien de morts seront comptabilisés à la fin de la rencontre.

Ce doit être ça qu’on appelle la noble incertitude du sport.



samedi, février 03, 2007

GRIPPE !

...ou ce qui y ressemble ! Pas possible, me dit-on, puisque je suis vacciné, comme tous les gentils vieux. Alors, si je ne l'étais pas, qu'est-ce que ça serait ! Tête cotonneuse, nez qui coule, oreilles bouchées, idées à la dérive. Tiens, exactement comme après une soirée de tabagisme intense.
Et ça y est ! Je m'étais bien promis, pourtant, de ne pas évoquer la loi protégeant les non-fumeurs, tout le monde ayant quelque chose à dire là-dessus et ne se privant pas de le faire.
Il était difficile d'y échapper. J'ai déjà entendu un certain nombre d'âneries à ce sujet :
"L'interdiction du tabac aura un effet pervers, comme la prohibition aux USA a été une aubaine pour les gangsters."
A cette différence près que l'interdiction de fumer n'est pas, comme c'était le cas pour l'alcool, l'interdiction d'en faire commerce. De plus, l'interdiction ne s'applique que pour les lieux publics.
S"il se créent des "speak easy", des boites spécialisées ne recevant que des adeptes de la goldu ou du joint, ça ne me dérange pas. L'interdiction ne s'étendra aux bars, bistrots et restaurants, que l'an prochain. Après, donc, les élections. On ne scie pas la branche... etc. D'ici là, on trouvera bien quelque chose pour permettre à ces relais électoraux de trouver de nouveaux débouchés.
Quant aux effets pervers mentionnés plus haut, qui aurait intérêt à les dénoncer, d'après vous? On va agiter le spectre des drogues. Le tabac remplacé par la morphine et le briquet par la seringue!
Faire peur est une bonne méthose pour gouverner.
A travers ma fièvre et mes quintes de toux, je tends à peine une oreille aux nouvelles du monde qui continue à tourner malgré mon état de santé. Le sport ? Bof ! La présidentielle ? Bof ! Jose, candidat ? Bof ! Ségo en baisse, Sharko en hausse, Le Pen en panne...

L'indépendance de la magistrature en prend un sacré coup. Les libertés individuelles aussi. Fais un effort, Ségolène, sinon d'ici un an je n'aurais sans doute plus le droit d'écrire mon blog.

Tout bien réfléchi, je retourne me coucher.