lundi, novembre 30, 2009

Disparition

Lors de graves catastrophes, on note souvent nombre de disparitions de personnes ou de biens. Dans le naufrage qui frappe aujourd'hui la langue française, on ne peut que regretter la disparition d'un petit mot bien pratique : OUI.
certes on l'entend encore,bien que déformé en OUAIS, chez les garçons, ou "ben ouais" et en VOUI ou Vui chez les filles, avec aspiration du V. Disons que c'est un moindre mal. On devine encore le mot.
Le plus souvent pourtant, il est remplacé par "tout à fait" ou "parfaitement" chez les sportifs. Okay et DAC sont assez répandus. Chez les militaires on préfère "affirmatif". Je ne crois pas qu'un texte de loi précise la réponse attendue à la formule d'engagement marital devant M. le Maire. Elle se bornait d'habitude à un "OUI" traditionnel plus ou moins décidé.
Trouverons-nous bientôt des formules plus personnalles, du genre :"Y a pas d'problème " ou "J'chuis là pourquoi, d'après toi ?" Des "Rien n's'y oppose" et des "Pourquoi pas ?" peu galants. On pourra faire suivre ces formules de "LO" si on est un adepte de face-book.
En revanche, ajouter un "C'est parti, mon kiki!" peut ne pas être apprécié, pas plus que "Quand faut y aller, faut y aller !"
Je suis certain qu'avec un peu d'imagination ceux et celles d'entre vous qui n'ont pas encore convolé sauront choisir la formule adéquate.

jeudi, novembre 26, 2009

Sans aucun rapport...

Une idée saugrenue me hante ces jours-ci et elle se connecte avec une autre idée sans aucun rapport avec la première, mais qui sait ? Voici ce dont il s'agit. Quand je ne sais plus où j'ai mis mon téléphone portable il me reste la solution de le faire sonner en l'appelant depuis mon poste fixe. Sauf si j'ai oublié de l'allumer. Mais quand ce sont mes lunettes que j'ai égarées ? Alors la première idée est de doter mes lunettes d'une puce que je pourrais "biper" depuis un petit boîtier. Seulement, comment faire si je ne sais plus où j'ai mis ce boîtier ? Un second boîtier ?
Et, bizarrement, se greffe la deuxième idée. Ce problème qui évoque et rejoint les trous du sapeur Camembert, me semble évoquer, je ne sais pourquoi, la politique du gouvernement et particulièrement, celle de son omniprésident. Je ne vois pas bien comment ça s'articule et ça ne m'empêchera pas de dormir cette nuit. Toutefois si quelqu'un pouvait me dire en quoi les deux problèmes se ressemblent je serais rassuré sur mon état mental. Merci.

dimanche, novembre 22, 2009

Thierry la Fronde

De temps en temps, mon héros refait surface, sous forme de parodie le plus souvent. Récemment par u-Tube des amateurs présentent des petites vidéos nulles, mal filmées, mal jouées, qui n'ont même pas le mérite de faire rire.
D'autres correspondants s'étonnent encore que Thierry la Fronde soit le seul feuilleton à succès qui n'ait pas donné lieu à un grand film. J'ai vu affiché sur un bus une publicité sur ZORRO, en comédie musicale. Voilà sans doute l'avatar qui serait le plus proche de mes souhaits. La musique de Thierry, due à Jacques Loussier, est encore fredonnée dès qu'on prononce le nom de mon héros.
Il ne me reste plus qu'à trouver un producteur, des financiers, un théâtre, un orchestre, un auteur adaptateur, un compositeur pour des musiques additionnelles, des interprètes, des cascadeurs, un décorateur, bref il ne me reste plus qu'à croire aux miracles.

mardi, novembre 10, 2009

Dates

Je m'empresse de le signaler : non, je n'étais pas à Berlin le 9 novembre 1989 lors de la démolition du Mur...
Non, je n'étais pas à Paris en 1889 lors de l'inauguration de la Tour Eiffel...
Non, je n'étais pas à Paris le 14 juillet 1789 lors de la démolition des murs de la Bastille...
Non, je n'étais pas en Languedoc en 1689 lors des répressions contre les Camisards...
Non... Non... Non...
En revanche je ne sais pas où je serai en 2089...

lundi, novembre 09, 2009

Les scies

Les scies du langage, ces petites phrases souvent absurdes en apparence et dont l'origine s'oublie rapidement truffent le discours de façon incongrue. Elles sont parfois empruntées à un refrain populaire ou à une réplique de théâtre. Elles peuvent aussi venir de la rue, de la gouaille populaire, d'un comptoir de bistrot, d'un proverbe oublié ou tronqué qui, de ce fait, a perdu son sens :( Ex.: "Triste comme un bonnet de nuit" se comprend mieux quand on lui restitue la suite. ;"... qui a perdu sa charlotte", le bonnet et la charlotte étant les coiffures de nuit des époux). La durée de vie est parfois éphémère et les nouvelles générations ne les comprennent plus. Ainsi certaines blagues sur les tickets d'alimentation feraient aujourd'hui long feu.
Nos mères et nos grands-mères les appréciaient et je puise dans mes souvenirs ces quelques scies que mes lecteurs reconnaîtront peut-être :
"Ils ont du poil aux pattes, les z-homards " (Feydeau ?)
"Passe ton aile sous mon abattis et marchons comme deux vieux canards"
"Et allez donc, c'est pas mon père"( Feydeau encore ?)
" Tiens moi la jambe et monte dans l'tramway "(Allusion aux impériales des omnibus ?)
" En route, mauvaise troupe "
"Monter la-dessus et tu verras mont... martre ( Chanson à sous-entendu coquin)
"Compte dessus et bois de l'eau fraîche"

Mais quelles sont les scies d'aujourd'hui et quelles seront dans trente ou quarante ans celles qui survivront à notre époque ? Aidez-moi à les recueillir.
Merci !

lundi, novembre 02, 2009

Murs mlurs

L'anniversaire de la démolition du mur de Berlin fait couler autant d'encre que de salive; on extrapole jusqu'à la Grande Muraille de Chine et aux séparations bétonnées en Israël. Peu se souviennent du mur des Fermiers Généraux qui encerclait Paris sur 24 kilomètres et fut à l'origine du fameux alexandrin :
"Le mur murant Paris rend Paris murmurant "
C'était une barrière d'octrois où le "douanier" Rousseau fut plus tard employé.
Le mur n'est pas une nouveauté, les murailles ou simples palissades médiévales en témoignent. Plus importants me semblent les murs invisibles qui séparent et divisent mieux que le béton.
Ces murs ont nom racisme, intolérance ou simple ignorance. Et leur démolition sera longue à attendre.

dimanche, novembre 01, 2009

Extrait de mon face-book

Vu hier soir le"Syndrome du Titanic" de Nicolas Hulot (Entre autres) Belles images, parfois superbes, parfois effrayantes (oh, les voitures, les foules ! ) mais commentaire mal dit et souvent préchi-précha, pontifiant, messianique et mal construit. : -" Moi qui sais tout, je vais vous expliquer..."