dimanche, février 21, 2010

A voir...

Samedi, Théâtre du Ron-Point : Emma la clown. Je la suis depuis dix ans, depuis une soirée au "Garage" avec le programme improbable concocté par l'ami Nino Montalto. Cette grande cheftaine au faux nez, à la jupe grise et au chapeau informe me séduit immédiatement. Ejje joue d'un xylophone jouet dont elle suce voluptueusement les baguettes. Depuis Emma a fait carrière mais garde toujours son accoutrement. Et son talent. Là, elle est accompagnée d'un trio d'excellents musiciens et chante avec une voix étonnante qui va de la crécelle au soprano. Quelques moments sublimes : Emma et la cornemuse, Emma et le Moyen-Âge. Je ne vous raconterai rien pour ne pas déflorer son spectacle. A la fin, elle abandonne le clown et se révèle charmante et séduisante. Je le regrette presque... Courez-y : Emma c'est une GRANDE !

mercredi, février 10, 2010

Halte à la bonne foi !

Mon dernier blog a donné lieu à un échange virulent entre deux corresponds; ce faisant, ils se sont sensiblement écartés du sujet qui n'était qu'une réflexion théorique sur la possibilité d'application d'une loi.

Cette fois j'entends dénoncer l'abus de la bonne foi souvent brandie comme argument décisif indiscutable : J'ai raison PUISQUE je suis de bonne foi. Les bourreaux des camps de concentration étaient sans doute de bonne foi, comme l'étaient les moines de l'Inquisition, comme le sont les anonymes qui me critiquent alors que je signe mes blogs de mon nom. L'insistance d'un anonyme à en rappeler la sonorité "étrangère" m'incite à penser que je sais parfaitement qui il est.
Est-il de bonne foi ? Sans aucun doute. Cela lui donne cette hauteur de soi, son non-respect de l'autre ( et de la langue française qu'il écorche généreusement).
Quant à moi, je suis de mauvaise foi et je le proclame avec jubilation. Vous êtes donc libre de ne pas croire un mot de mes propos et je vous y encourage même.
Ce ne sont que des mots, des mots , des mots...
Comme disaient Shakespeare et Dalida.