lundi, juillet 31, 2006

Quelle nouvelle ? Le petit chien est mort.

Autrement dit, la canicule s'achève. Ouf ! Je me sentais incapable de travailler avec ce poids sur les épaules et sur le coeur. Un week-end roboratif à Trouville, week-end de travail malgré tout sur un projet dont je parlerai un jour et j'attaque une semaine studieuse. Que dis-je ? Une année ! L'année commence où on veut et finit quand il vous plaît.
Samuel dans l'Île qui nous a valu une nomination aux Molière(s) sera joué(e) aux dates et lieux suivants
Lun 20 novembre : Neuilly
sam 13 janvier : Bougival (78)
Jeu 15 février : Limoges
ven 16 : Blois
sam 03 mars : Gland ( Suisse)
ven 09 : Decazeville
sam 17 : Roubaix
et peut-être à Sarlat, Tououse, Liège, Fornach, Strasbourg... Qu'on se le dise.
Heureux spectateurs, vous aurez ainsi l'occasion nouvelle ou renouvelée de m'applaudir. A bientôt l'honneur de vot' présence, comme disait le garde champêtre du village de mon enfance, après avoir battu le tambour.
D'ici là, je trouverai bien le temps d'écrire une ou deux chansons... Au fait, je pense refaire un tour de chant au mois d'octobre, le dimanche sans doute, deux semaines de suite. Je me recycle dans l'OMS. Pas l'Organisation Mondiale de la Santé, mais le One Man Show. Je prépare aussi un ouvrage presque sérieux de lexicologie. Je dis bien, presque... J'en glisse parfois quelques extraits dans mes blogs !

Beaucoup de travail, mais il faut que je me dépêche de profiter de ma jeunesse.

jeudi, juillet 27, 2006

Ah, la vache !

Bon, j'ai survécu. Difficilement, je l'avoue. Malgré mon âge respectable j'ai tenu le coup. Au fait, pourquoi devrait-on respecter l'âge si le vieillard n'est pas respectable ? Réponse de Dominique : les vieillards ayant perdu la puissance, on a inventé le respect pour leur permette d'exister encore socialement...
Mais la canicule s'éloigne.
Y a plus de saison, tout ça c'est à cause de la pollution, l'effet de serre, le trou dans "la zone", le réchauffement de la planète, la fonte du pôle et des glaciers... On a tout entendu. Et surtout :
y a trop de voitures. Très bien. Mais personne n' a dit : y a trop de vaches.
Que viennent faire ici ces paisibles ruminants, beaucoup plus intelligents qu'on ne pense et base de notre alimentation carnée ? Eh bien voilà : les vaches sont herbivores, chacun le sait. S'il leur arrive d'avaler d'un coup de langue magistral un escargot imprudent qui ne s'est pas éloigné assez vite, cela ne fait pas d'elles des carnivores. Mais la digestion de la cellulose ainsi ingurgitée va donner naissance à du méthane. Oui, les vaches pètent du méthane. Et il y a des millions de ruminants sur la planète.
Leurs pets, ou
leur gaz s'échappement si on préfère, contribue avec bien d'autres à la pollution de l'air dans une proportion de 5 à 10 %.
C'est relativement peu, c'est absolument beaucoup.
D'ailleurs, qu'en est-il de ce réchauffement ? Il y a quelques centaines de milliers d'années, j'en parle par ouï dire, mon grand âge n'allant pas jusque là, la Terre a connu des ères caniculaires autrement importantes en durée et intensité. Il y avait des tigres, des lions, peut-être des éléphants dans le centre de la France. Mais pas assez de voitures ni de vaches pour expliquer ce réchauffement.
D'ici quelqus millénaires, s'il se produit une nouvelle glaciation, on accusera sans doute les soucoupes volantes.
Ou peut-être les vaches.
S'il en reste encore.

jeudi, juillet 20, 2006

...à tort et sans raison

Suis-je condamné à ne plus écrire de blogs ? Ces petites sautes d'humeur, ces aperçus parfois humoristiques, parfois dénués de tout sens critique, ces a-priori qui hérissent souvent mes trop rares lecteurs, ces coups de coeur, ces coups de gueule, comment me reprocher de les écrire "selon mes valeurs" ? A moins d'être hypocrite, comment ne pas le faire? Comment ne pas me référer à ma propre expérience ? Dois-je essayer de plaire à tout prix ? On ne juge bien sûr qu'à travers ses critères personnels, même s'ils sont faussés, ce qui reste encore à démontrer autrement que de façon affective.

Peut-on me reprocher d'avoir eu tort dans cet espace de liberté... de déclarer que d'autres avaient eu tort ?

mardi, juillet 18, 2006

Commentaires...

Comment taire... mon plaisir à lire les commentaires que je trouve - trop rarement, hélas!- sur mes blogs.
Surtout quand ils dénoncent mes positions, les critiquent, les villipendient. Au moins, me dis-je, quelqu'un m'a lu. Je suis alors une "Vox clamans in deserto", formule dont le sens a été perdu sinon détourné. Cette voix qui crie dans le désert est entendue par des milliers d'auditeurs, le désert en question étant le lieu de parole le plus approprié pour réunir un nombre important de fidèles. La phrase ne signifie donc pas que personne n'entend l'imprécateur.
Ouf ! Me voilà rassuré : on m'a entendu.
A ce propos, je comptais louer un grand espace comme l'Olympia pour faire mon One Man Show à l'occasion de mon (premier) centenaire. Des voix s'élèvent pour me conseiller doucement avec un brin de réserve appitoyée de fêter mes cent ans dix ans plus tôt et de me produire à 90 ans. Ce jour-là, je l'espère, la salle sera un vrai désert au sens biblique. C'est à dire qu'on refusera du monde. Dame, le plus vieux débutant de France !
En attendant, "Samuel dans l'Île" se baladera de Limoges à Blois, de Neuilly à Roubaix, de Suisse en Belgique. Tiens, cela m'amène, en passant du "Coq à light" comme dit Zabou, à ce dessin de Geluk : Le chat trinque avec un Chinois et lui dit ;"Tchin tchin". Et le Chinois répond : " Belgique Belgique ".

Réponses aux commentaires. Tutur a raison : être victime ne justifie pas l'entrée au Panthéon. Vivant, Dreyfus l'aurait sans doute refusée...

Mais Philophénomène a tort. Ou, du moins, sa jeunesse la rend sourde. Elle n'a pu entendre les voix martiales des soldats nazis chanter avec un ensemble parfait des hymnes guerriers rythmés par le martellement des bottes sur les pavés de Paris. Le choeur quasi professionnel de l'équipe allemande sur un stade l'aurait sans doute moins séduite.

A part ça, la canicule, on connaît. Pics de pollution: il faut réduire la vitesse des véhicules. Cette règle ne doit pas concerner les motos si j'en juge par les bolides lancés à plus de cent dans l'avenue qui borde ma rue.

Le Tour de France, on connaît. Si un coureur meurt d'un coup de chaleur au cours de l'ascension d'un col, la famille portera plainte contre qui ?

Zidane quittant le foot-ball sur un coup de tête, on connaît. Ce qui me gêne dans ce coup de tête c'est son aspect culturel comme le crachat des joueurs.

La guerre au Liban, hélas ! on connaît aussi.

jeudi, juillet 13, 2006

Dreyfus

Il y a un mois, je prédisais que le capitaine Dreyfus n'entrerait pas au Panthéon. Et j'évoquais la raison qui serait donnée pour que cet honneur soit refusé à sa mémoire : Dreyfus est une victime.
Eh oui. Le faire entrer au Panthéon aurait été mettre en cause l'institution judiciaire et l'Armée. Je réagis de façon purement affective, connaissant mal les suites de cette juste réhabilitation octroyée il y a un siècle. Combien de juges ont-ils été révoqués pour incompétence, combien de militaires ont-il été dégradés pour forfaiture, combien de journalistes condamnés pour diffamation ? Et le panégyrique prononcé à l'Ecole militaire tombe à peu près en même temps qu'une condamnation d'un soi disant historien négationniste.
Ce n'est pas une victime qui serait entrée au Panthéon mais un symbole.

samedi, juillet 08, 2006

Allons-z-enfants...

Petite controverse dont plusieurs journaux se sont fait l'écho. Avant le match France-Portugal, les équipes au garde-à-vous écoutent leur hymne national. Chez les Bleus, certains chantent, d'autres pas. Les commentaires pleuvent, les inquiétudes se font jour.
Pourquoi ?
J'interroge plusieurs amis et les avis divergent.
Peut-être ne connaissent-ils les paroles, dit l'un? Pour Dominique, c'est incorrect : Quand on accepte de représenter son pays dans une compétition internationale, il va de soi qu'on se plie au rituel et qu'on connaisse au moins les paroles de la Marseillaise. Elle n'ajoute pas mais je le fais pour elle : surtout à l'heure où des milliers d'émigrés réclament la nationalité française comme un honneur.

Autre point de vue. L'équipe est multiethnique, tant mieux. Je n'écris pas multiraciale, ce qui serait sémantiquement faux. Il n'y a qu'une race sur le terrain, la race humaine. Et certains joueurs peuvent n'avoir pas apprécié les réticences de notre et leur pays à ne pas reconnaître les méfaits du colonialisme. (On en reparlera un jour)

Pour Marc, son de cloche différent. Il a vu plusieurs rencontres et a remarqué que tous les joueurs de l'équipe allemande chantaient avec coeur les paroles de leur hymne. Avec un ensemble si parfait, dit-il, qu'il a eu peur. Cela lui rappelait certaines manifestations de masse qu'il a pu voir dans des rétrospectives. Moi, je les ai vécues en direct et je comprends fort bien son sentiment.

Autres avis : un joueur peut avoir besoin de concentration avant un match important. Surtout le gardien de but. Malheur à lui s'il laisse passer un ballon alors que les autres n'auront comme grave reproche que de ne pas avoir réussi un tir au but, ex-penalty. L'hymne peut être un facteur d'intériorisation.

Quant à moi, je n'ai aucune opinion. Ce chauvinisme m'inquiète un peu. Peinturlurés comme des guerriers au combat, les supporters ramènent le sport à une guéguerre tribale. Sans doute n'est-il pas autre chose. Pour en revenir à la Marseillaise, je regrette que ces duels n'aient pas eu lieu sur notre territoire. On aurait pu alors chanter, à l'adresse des autres équipes, ce couplet interdit pendant l'Occupation, pour des raisons faciles à comprendre :
" Quoi des cohortes étrangè-è-res
Feraient la loi dans nos foyers ! "

mercredi, juillet 05, 2006

Sourires et énervements

... ça m'énerve.

Je suis sur le quai du métro, attendant la rame. Un peu de monde, pas trop. Le métro débouche, s'arrête, les portes s 'ouvrent, des voyageurs descendent. Devant moi, des gens montent... et s'arrêtent dès qu'ils ont mis un pied à l'intérieur en bloquant l'entrée sans se soucier de ceux qui attendent pour monter aussi et qui doivent pousser, forcer le passage...

...ça m'énerve.

Avec la chaleur caniculaire l'énervement monte plus vite semblant suivre l'ascension des températures. Ma voisine de l'appartrement d'en-dessous est souvent absente. L'appartement est vide. Pourquoi le téléphone sonne-t-il sans arrêt pendant une heure, à n'importe quel moment de la journée ? La propriétaire cherche-t-elle à faire peur à d'éventuels cambrioleurs ?

...ça m'énerve.

J'attends le petit bonhomme vert pour traverser sagement à mon tour. Il arrive, je m'engage sur le passage protégé (?) . Mais l'axe perpendiculaire a aussi le feu vert. Une voiture tourne à pleine vitesse et manque me percuter. Le chauffeur ralentit, le temps de me jeter un regard réprobateur et de me lancer : "J'avais le feu vert !"

... ça m'énerve.

Livraison. Stationnement délicat mais avec un peu de bonne volonté, le livreur aurait pu ne pas gêner le passage sur le trottoir. Je râle un peu ( j'adore le faire même si ce n'est pas vraiment nécessaire) Réponse automatique : "J'travaille, moi, Monsieur !" Il est évident que mon âge semble prouver que je ne suis plus sur le marché de l'emploi comme on dit quand on cause bien.

...ça m'énerve.

Comme n'énervent ceux qui parlent de l'électricité de France en prononçant Eu-dé-ef. Disent-ils l'Eu-lectricité ? Mais ils disent l'éna et non l'Euna. Bon, c'est peu de chose en comparaison de la précarité, du chômage, des SDF, des licenciements, des disparités, des disparitions, des dysfonctionnements... et des discours politiques. Mais ça, d'autres en parlent assez et mieux que moi.

Et je ne parlerai aujourd'hui ni des fumeurs, ni des chiens mal élevés ( Et leurs maîtres, donc ! ) ni des fautes de français quotidiennes à la radio, ni des fausse étymologies qui foisonnent dans les dictionnaires les plus connus et qui assènent leurs faux savoir, ni des pigeons, ni du sport où on n'échappe au foot que pour trouver le Tour ou le tennis, ni des erreurs historiques. Tiens, à la radio, l'autre jour, j'ai appris de la bouche d'un exégète admiratif que Napoléon
qui a marié ses soeurs avec des Princes avait horreur du népotisme ! Il s'agit là d'une horreur historique.

Mais, un sourire quand même.
Affluence en gare d'Austerlitz, départs en vacances, la foule
impatiente mais sage . Les guichets n'enregistrent pas les départs immédiats. Les préposés sont un peu bousculés, les enfants piaillent, s'échappent, sont rattrapés par les mères énervées, giflés, et piaillent de plus belle. Près de quarante minutes d'attente. Un guichet se libère que nous n'apercevons pas tout de suite. L'employée se dresse, agite les bras en notre direction en poussant de petits cris joyeux. Accueil charmant. Tout se passe vite. Elle est jeune, jolie, efficace, souriante, bavarde gaiement en pianotant sur son clavier. En quelques minutes elle nous trouve le train qui convient le mieux, le retour. Les billets sont imprimés. C'est déjà les vacances ! Avant de nous souhaiter bon voyage, elle a eu le temps de nous apprendre qu'elle faisait partie d'une chorale spécialisée dans le chant grégorien ! De la SNCF comme ça, on en redemande.

A propos de chant, si vous voyez à l'affiche une groupe de trois nanas, "LILI MARTO" courez-y.
C'est déjanté à souhait, plein de talent, de rires et de sourires.
Allons, l'été sera quand même agréable.



mardi, juillet 04, 2006

Et ils allèrent tous à la plage...

Campagne présidentielle.
Tous les moyens sont bons. On va chercher l'électorat là où il est, c'est à dire en vacances et, surtout, sur les plages. Des équipes de jeunes sarkozystes branchés vont aller mendier des votes. Ce n'est plus une campagne électorale, c'est du marketing commercial pur (?) et simple. Digne des caravanes piblicitaires du Tour de France, avec gadgets aux couleurs de l'UMP.
Cette année, on distribue des tongs. Made in China, pour encourager le commerce national ? Si c'est une société française qui fournit les tongs, donnez vite son nom pour faire taire les mauvaises langues dont la mienne. Le tout se déroule sous la bannière de la jeunesse. Foin des vieilles lunes du PS ou du PCF. On est jeune, à l'UMP, on agit, on parle jeune. On avait déjà Internet depuis des années quand les autres partis hésitaient encore, on a des mails, des blogs, on surf, en français bien sûr.
Des gadgets ? Pourquoi pas ! La pub fait partie de la com'.
De mauvais esprits pourraient demander d'où vient l'argent de telles campagnes. Qui paie quoi? Si les tongs sont fournies gracieusement par une Société amie, que va-t-elle obtenir en échange? Allons, ne soyez pas mesquins. L'important c'est de faire passer le message.

Je peux en proposer un. Il va sembler trivial, grossier, irrespectueux voire porno. Qu'importe l'ivresse pourvu qu'on ait le flacon.
Le parti des jeunes, l'UMP, lutte résolument contre le Sida, fléau mondial . C'est bien. Parmi les gadgets proposés, n'oubliez pas les préservatifs. A l'effigie, pourquoi pas, du Chef de file.

Ne nous arrêtons pas en chemin. Ajoutons un bon slogan.
Avec lui, vous serez bien baisés.