Blogger, vos papiers !
Peut-on tout dire sur un blog ? Une femme risque une condamnation pour avoir dit, en termes jugés insultants, ce qu’elle pensait de la société qui l’avait licenciée sans doute indûment. Je ne me prononce pas sur le bien-fondé de la condamnation ou de l’acquittement à venir. Je ne vais pas crier a la scandaleuse entrave à la liberté de penser ou à la sacro-sainte liberté de la Presse. Autorité de la chose jugée, j’en ai déjà parlé. Vais-je risquer à mon tour d’être traîné devant les tribunaux ? Ce petit espace de liberté qui nous était toléré va se réduire progressivement. Pendant ce temps on continuera à voir fleurir sur le Net les sites pornographiques et les publicités abusives.
Mais un souci me tarabuste. On va donc légiférer pour encadrer les blogs considérés comme des éditions. Nous serons des éditeurs et, à ce titre, responsables de nos écrits, responsabilité étendue d’ailleurs à nos serveurs. Également à ce titre, nous serons comptables des commentaires qui seront ajoutés par nos lecteurs…
Aïe ! Danger ! Si je n’aime pas le ton adopté par un blog ou la personnalité du blogger, il me suffira d’envoyer sur son blog un commentaire anonyme traînant dans la boue un de nos dirigeants les plus haut placé, même si ce commentaire est on ne peut plus justifié, pour faire condamner mon adversaire. Cela ouvre le champ à quelques règlements de compte savoureux.
Autre problème juridique. (La législation est un domaine où, comme dans bien d’autres, je suis totalement incompétent. C’est pour quoi j’aime bien en parler, imitant en cela beaucoup de personnalités politiques, voire un ministre que je ne nommerai pas, vu les foudres qui pourraient s’abattre sur moi et étant donné que tout le monde peut comprendre de qui il s’agit) Donc ce problème est complexe et j’aimerai qu’un correspondant puisse m’éclairer en conservant un style courtois afin de m’éviter des ennuis. Si mes blogs sont considérés comme des articles de presse, c’est qu’ils apparaissent comme des œuvres de l’esprit et, à ce titre, protégés par la législation sur le Droits d’Auteur. Or quelqu’un m’a affirmé qu’à partir du moment où ils étaient publiés sur le Net, les écrits appartenaient à tous et perdaient toute protection...
Il y aurait là une contradiction. J’attends les prochains jugements avec impatience. Ils vont bientôt se multiplier. De quel côté penchera la jurisprudence ?
Dès qu’une brèche est ouverte dans une digue, elle ne tarde pas à se rompre entièrement.
Je chante !
Ne reculant devant rien, je vais chanter. Des chansons de moi, par moi, pour moi, sur moi. En fait ce sera une répétition pour le grand one man show que je compte m'offrir dans une célèbre salle de Paris pour fêter dignement, en 2021, mon premier centenaire. C'est très sérieux, vous savez.
Aussi vais-je consacrer ce blog à ma propre promotion en alertant mes amis bloggers. Mais dès demainb, promis, juré, je recommence à vider ma bile et mon coeur. Pour l'instant, comme je vais chanter au Tambour Royal, je bats le rappel de mes amis.
Ohé ! Abracadadroit( Salut Alex), AGNES qui fume, ANONYMUS, DOM, ASPARAGUS LADY, CARMELO, AURORE aux doigts de rose, MARC parfois sous commandant, BRUNO de la Déesse d’or (Tu ne danses plus ?), BRUNO des kaléidoscopes, BUBULLE94 , DOM, FLATHEAD, CHRIS, KRANIOU 17, de Pologne, ROBERT de Bruxelles, LOLEPOPS , NICOLE qui a aimé Samuel, SOUBIMUT, TAMISE , THINA, TINA des USA et les autres, aurez-vous à coeur de venir soutenir un jeune débutant ?
Voici le texte au dos du flyer que j'envoie par mail mais que je n'arrive à placer dans mon blog.
TINA "Surtout connu comme auteur de l’incontournable Thierry la Fronde, J. C. Deret-Breitman est comédien, auteur de théâtre (Samuel dans l’île obtint une nomination au Prix Spécial du Jury , Molières 2006). Il est aussi (parfois) auteur et compositeur de chansons bien dans l’air du temps… passé. Sur des mélodies simples, il lance des coups de cœur ou des coups de gueule, des tranches de vie, des faits-divers où la tendresse côtoie un humour burlesque ou féroce. Ne cachant ni ses idées ni son âge, il se moque souvent de lui-même.
S’accompagnant au piano il émaille son tour de chant (?) de commentaires qui ont peut-être pour seul but de reposer une voix plutôt éraillée. Peu importe, ce « récital » est un vrai régal.
Enfin, ça, c’est lui qui le dit."
Je chante au Tambour Royal. Voilà pourquoi je bats le rappel… de mes amis. Vous pouvez venir à vos risques et périls, et en payant votre modeste écot, au TAMBOUR ROYAL
94 rue du Fbg du Temple (Métro Goncourt ou Belleville)
Les DIMANCHE 5 et 12 novembre
Les LUNDI 6 et 13 novembre, à 20 heures.
Je vous attends de pied ferme.
A demain !
jean-claude.deret@laposte.net