Ce qui vaut tout de même mieux qu'un haut-le-cœur. L'année s'achève, constatation banale, une autre va suivre, ce qui n'est pas forcément une banalité mais un espoir.
C'est donc le moment de prendre, parait-il, de bonnes résolutions. Courage. Je ne fume plus n'est plus une résolution, c'est une obligation.l Elle s'imposait d'elle-même aux anarchistes qui savaient bien que leur liberté s'arrêtait où commençait celle des autres et qui se refusaient à enfumer leurs amis. La petite dame qui promène son saucisson à pattes dans ma rue prendra-t-elle enfin la résolution de ramasser ce qu'il abandonne généreusement sur mon trottoir ? J'en doute. En fait, ne nous leurrons pas, rien ne changera, hélas. On va acheter de nouveaux agendas qu'on tiendra soigneusement trois semaines avant de les oublier dans un tiroir, on classera pour la n-ième fois des photos de famille, tiens, tu te souviens du copain de grand-père, tu sais bien, celui qui... Je vais perdre trois kilos. Ceux qui prennent régulièrement cette résolution depuis des années devraient aujourd'hui être réduits à l'état de squelettes.
Radar ou pas radar, je lève le pied, je n'accélère pas au feu orange qui sera rouge quand je franchirai le carrefour, je respecte les piétons quand je suis en voiture et je n'insulte pas les automobilistes quand je suis piéton. Je refuserai de croire que le Beaujolais nouveau est meilleur que l'année précédente et je n'en boirai que contraint et forcé. Ce qu'il a vraiment de nouveau chaque année, c'est son prix. Cette remarque hautement sarcastique est tirée du one man show chanté que je présenterai à l'Olympia en juillet 2021 pour fêter mon premier centenaire. La location n'est pas encore ouverte. Je respecterai dans mon blog l'ordre établi, les politiciens honnêtes (ce sera vite fait), je ne m'éléverai pas contre les dépenses inconsidérées des voyages officiels et du nombre inconsidéré de non-officiels participant à ces voyages, je ne moquerai pas des déboires conjugaux ni des amours nouvelles de tel ou tel petit élu. Je ne... Enfin, on verra bien.
En revanche, toutes les semaines vous trouverez en haut de ce blog une chanson extraite de mes remarquables CD que vous ne trouverez pas ailleurs pour l'instant. Patience.
Finies les voix enrouées, éraillées, cassées par la fumée, celle des autres ou la sienne propre (sic) Adieu les chères voix éteintes des petits matins vaseux. A partir du ler janvier l'interdiction de fumée va s'étendre un peu partout.Et c'est l'occasion de demander à mes fidèles de cliquer sur le ptit lecteur zu dessus de ce message.
Au delà des polémiques engendrées par la découverte d'un locataire particulièrement privilégié, jouissant d'un appartement somptueux à un prix dérisoire, quelques petites remarques s'imposent. Appartement, appartenance... Le haut fonctionnaire en cause et qui vient d'ailleurs d'être démissionné ( malheur à celui par qui le scandale arrive ! ) avait obtenu son appartement cadeau de Jacques Chirac. Chirac ? Vous vous souvenez ? Oui, celui-là, celui des notes de frais de bouche abracadabrantessques, des magouilles, des passe-droits, des comptes secrets, etc. Mais le plus beau n'est pas là. Ce qui m'a frappé c'est la voie choisie par le fonctionnaire locataire pour se défendre. Certes, il ne payait pas cher, certes, il sous-louait son appartement quand on lui attribuait un appartement de fonction ( au fait, le louait-il au prix qu'il payait ou faisait-il une bonne affaire ? Une enquête ne devrait-elle pas être ouverte pour lui réclamer la restitution du trop-perçu... Mais tout cela n'est rien. Le plus clair de la défense du dircag de la Boutin c'est : Je ne suis pas le premier... je ne suis pas le seul ! Une voie nouvelle s'ouvre pour tous les avocats de la défense, que leurs clients soient des hommes politiques, des violeurs, des assassins, des escrocs. Ils ne sont pas les premiers ! D'autres ont montré l'exemple. Donc, seule condamnation : on les démissionne. Assassins, allez-y de bon cœur, vous n'êtes pas les seuls, donc vous serez absous.
Quelques jours auparavant, ledit fonctionnaire s'élevait avec indignation contre l'occupation honteuse de ces logements par des personnages qui n'avaient pas priorité pour y accéder.
Hypocrisie ? Manoeuvre ? Naïveté ? Mais non ! Tout le monde le savait. Même notre nouveau chanoine honoraire. Y aura-t-il une suite judiciaire ? J'en doute. De toute façon, la ligne de défense est toute tracée : je ne suis pas le premier.
Elle, humble petite jeune fille effacée et timide, chantant pour gagner quelques sous, et lui, le prince charmant, puissant et enjôleur, grand seigneur jusqy'au bout des escarpins, promenant avec une stoïque dignité une désastreuse histoire d'amour et un cœur déchiré. Rencontre ! Et c'est le conte de fées, dans un cadre merveilleux de ballons, de lumières et de serpentins, au son des chants de joie et de renouveau, dans le monde fantastique ... "des histoires d'enfants où triomphent les bons Des histoires d'enfants oùt pleurent les méchants"
Des alexandrins comme vous n'aurez pas manqué de le remarquer.
L'Amour vient de frapper, choisissant bien la date Choisissant bien le lieu pour que nul n'en ignore. Le pipole applaudit, oubliant ses misères... ( Holà ! ça ne rime pas mais ça suffit les alexandrins ! )
Et on oublie qu'il fait froid et que des parents sont sans abri et que leurs mômes vont crever dans la rue. Au fait, qu'est-ce qu'ils font là ? Ils ne peuvent pas aller à Disneyland, comme tout le monde ?
Il ne faut pas craindre de le proclamer, l'esclavage fut (est) un crime, le colonialisme une ignominie. Cela étant, même s'il est évident que la mémoire doit conserver les images, les récits des exactions commises au cours des deux siècles passés, on peut se demander quand non pas l'oubli, mais l'analyse historique pourra permettre de tourner la page. Repentance, certes. mais les mots ne changeront rien, hélas, à ce qui fut. Ils seront prononcés par les petits fils, au mieux, les fils, des "coupables", qui n'auront pas vécu les périodes envisagées et n'auront qu'un vague aperçu des réalités subies par les victimes. Mais où s'arrêtera cette remontée du temps ? L'Italie ne devrait-elle pas exiger les restitution des œuvres d'art volées par le dictateur Napoléon Bonaparte et qui font l'orgueil de certain grand jardin de la capitale ? Je crois d'ailleurs qu'elle le fait sans grand succès. L'Egypte pourrait à juste titre réclamer son obélisque. On le remplacerait pas une copie en béton ou en matière plastique. L'effet serait le même. En revanche, ne pourrions-nous exiger à notre tour réparation de l'ethno-génocide de cet autre dictateur, Caïus Julius Caesar, qui pilla la Gaule pour assurer sa réelection au Sénat de Rome et qui, pour ne pas s'encombrer de prisonniers, les renvoyait libres... après leur avoir fait trancher les deux mains à la hache. Pourtant, même si la demande me parait juste, je crains qu'elle ne soit davantage dictée par la haine et la rancune que par un véritable souci de justice. Il est vrai qu'au tribunal, les victimes de crimes graves espèrent, attendent, le repentir des coupables pour commencer leur travail de deuil. Mais cela se passe au présent.
Comédien - scénariste -auteur/compositeur/interprète
évrivain pour enfants-- metteur en scène - Cuisinier à la maison - père de famille - pas sportif - internaute blogger -
lecteur de Victor Hugo et du Canard Enchaîné- fan de polars - Travailleur paresseux - non fumeur - allergique au froid -
anar nanti - archéologue auto
didacte - chauffeur automobile-
médiévaliste - indianiste - socialiste - celtisant- spécialiste en tout - psychopathe inoffensif-