Un blogger a, d'après ma radio, envoyé un poème en alexandrins. Je ne l'ai pas encore retrouvé sur le Net, mais ça ne tardera pas. La radio, toujours, nous fait la grâce de nous lire ce poème en s'extasiant qu'on puisse écrire encore en vers de nos jours... Horreur ! ça, des alexandrins ? Les règles ne sont pas respectées. De la poésie, peut-être, mais où on ne tient pas compte des "e"muets au cours des vers, mais où sont l'alternance des rimes et le souffle poétique ? Google : blog en alexandrins. De pseudo-poètes lancent leurs essais. Soit. Mais qu'ils ne les baptisent pas alexandrins. Des vers libres, au mieux. Vive la prose !
J'ai lu à New York un article disant que l'élection de Barak Obama devait beaucoup au gamin qui a inventé face book. La communication a été payante. Encore aujourd'hui, Obama utilise face book pour sa propagande. Je vais l'imiter. Dans F B et dans mon blog
1 - J'ai en tiroir quatre pièces sensationnelles qui n'attendent qu'un théâtre, et une reprise éventuelle de "Samuel dans l'Ile" ne me déplairait pa. 2 Il me reste quelques dizaines de mes deux CD remarquables et introuvables autrement qu'en m'écrivant. 3- J'ai de nombreuses dates disponibles, hélas, pour mon merveilleux Old Man Show, parfois avec la complicité d'Antoine Larcher de l'Abdelak Lakraa. 4- Je suis beau et talentueux. Mon charisme n'a d'égal que mon immense modestie
Sur F.B., le Pape reçoit une volée de bois vert après ses propos et ses actes inconsidérés : sida, excommunication d'une mère de fillette violée, etc. Certains proposent de destituer le pape, de l'excommunier, d'en choisir un plus humain, Africain de préférence. Les insultes pleuvent. Si la colère générale semble légitime, la cible me semble, elle, erronée. Le Pape, hélas, ne fait que son job. Il le fait mal, soit, mais le vrai problème ce n'est pas lui mais ce qu'il représente. Des siècles d'obscurantisme au nom d'un prétendu Seigneur dont l'existence n'a jamais été prouvée et dont la simple mention n'a fait que semer la discorde et la guerre entre les peuples. Got mit uns, In God we trust, chacun se l'approprie selon ses fins inavouables et son désir de domination. Son refus du préservatif fera du Pape un des plus grands criminels de l'histoire. Mais la culpabilité réelle revient à la religion. A toutes les religions. Même quand elles mettent le masque de l'idéal politique.
J'aime bien les USA, mais pas trop une tendance qui finit par contaminer le vieux continent. J'ai droit, pendant ce séjour assez court, à de la bière au goût exagéré de framboise trop sucrée, au sel à la truffe, du pain aux olives, etc. En France on trouve aussi du pain aux noix ou à la pomme , aux oignons, à l'ail etc. Du Coca à la cerise. Cette habitude de saveurs ajoutées prend de l'ampleur. Où s'arrêtera-t-elle ? Vous verrez qu'on trouvera bientôt du pain au goût de pain et de la bière au goût de bière. Simplement. Mais ce sera plus cher.
Dans une émission radio sur les victoires de la musique, j'entends citer le nom d'un interprète dont une chanson est devenue un phénomène social dans le Nord. La présentation laisse croire qu'il est également l'auteur de cette chanson. C'est une habitude bien ancrée de nommer les chansons d'après leurs interprètes. Il est courant de parler des chansons d'Édith Piaf ou de tel ou tel interprète. Sur scène, des artistes de renom se font un devoir et un honneur de nommer les auteurs et compositeurs qu'ils interprètent. D'autres laissent planer le doute. Dans Google, l'interprète en question est crédité des paroles. Le compositeur n'est même pas cité. J'avais écrit quelques chansons pour une diseuse talentueuse d'une célèbre boite de Sain-Germain-des-Prés. Quand elle chantait des œuvres de Boris Vian, Léo Ferré ou Françoise Dorin, elle ne manquait pas de les annoncer. Mais elle n'annonçait jamais mon nom. Quand je lui en ai fait la remarque, elle m'a répondu : "A quoi cela servirait puisqu'on ne te connaît pas ?" Mes chansons sont souvent écrites à la première personne, si bien que des amis étaient persuadés qu'elle en était l'auteur. L'importance du nom est telle que sur des affiches d'œuvres théâtrales classiques le nom des metteurs en scène, profession qui a fait main basse sur les productions des pièces de théâtre, est écrit en plus gros caractères que le nom de l'auteur. Les auteurs morts sont privilégiés par les metteurs en scène parce qu'ils ne pourront pas protester de l'usage qu'on fait de leur travail.
Comédien - scénariste -auteur/compositeur/interprète
évrivain pour enfants-- metteur en scène - Cuisinier à la maison - père de famille - pas sportif - internaute blogger -
lecteur de Victor Hugo et du Canard Enchaîné- fan de polars - Travailleur paresseux - non fumeur - allergique au froid -
anar nanti - archéologue auto
didacte - chauffeur automobile-
médiévaliste - indianiste - socialiste - celtisant- spécialiste en tout - psychopathe inoffensif-