Ils sont douze, ils prient. En silence. Ces Franciscains de Toulouse prient pour la suppression ou au moins l'amélioration des infâmes centres de détention des illégaux vivant en France, jadis réputée terre d'asile. Ces cloaques précèdent un retour musclé et chartérisé vers le pays d'origine des malheureux qui croyaient trouver chez nous un accueil fraternel. Les discours, les prises de position, les articles de presse , les manifs n'ont rien donné. Ce silence sera-t-il entendu ? Cette non-violence silencieuse n'est pas la première du genre mais je crains, sans jeu de mots, qu'elle n'ait que peu d'écho. Elle semble au contraire obéir à l' injonction habituelle des représentants de la loi : "Ferme ta gueule". Quant à "Circulez, y a rien à voir", ce n'est hélas que trop vrai. Ces centres sont murés et souvent inaccessibles aux photographes, journalistes ou associations humanitaires. Un ami, talentueux cinéaste, prépare un moyen métrage sur une de ces expulsions, avec sursaut d'indignation des passagers de l'avion. Hugo, je te souhaite bonne chance avec la censure...
*Réponse à Marc au sujet de mon dernier blog. La solution est simple. L'attribution ou la suppression des points sur le permis à légiférer dépendra d'un Conseil National, dont les membres seront évidemment soumis à la règle commune. En cas de manquement, des points leur seront retirés ? Par qui ? Par un autre conseil supérieur dont les membres seront évidemment soumis à la règle commune. En cas de manquement, des points leur seront retirés. Par qui ? Par un autre conseil supérieur... etc. Au bout de cette chaine nous trouverons, évidemment, l'omniprésident petit père du people.
Une fois encore, ce blog magistral apporte un éclairage nouveau sur tous les grands problèmes de notre société, et des réponses appropriées aux questions naïves de ses correspondants. Autre réponse à une question qui n'a pas encore été posée, c'est les 14, 15 , 16 mars que jean-claude Deret présentera son admirable tour de chant à l'académie Oscar Sisto, 77 rue de Montreuil. Oui, c'est un peu tôt pour l'annoncer mais, n'ayez crainte, de fréquents rappels suivront. Faites-vous une idée de ce qui vous attend en cliquant en haut de ce blog.
Froid dans le dos. Des dizaines de milliers d'automobilistes roulent sans permis, soit parce qu'ils ont perdu tous leurs points par suite d'infractions diverses, soit que, tout simplement, ils n'aient jamais pris la peine de le passer. Cette perte de points était souvent due à des conduites en état d'ivresse et des excès de vitesse. En cas d'accident, que feront les Assurances ? Les victimes n'auront-elles que leurs yeux pour pleurer ? (Parenthèse : Au nom de la parité et des nouvelles tendances de la langue jadis française à féminiser les mots masculins , si les victimes sont des hommes, ne devrait-on pas écrire :" Les victimes n'auront-ILS...?) Ce permis à points n'est donc pas aussi efficace qu'on le pensait puisque la perte des points ne semble pas perturber outre mesure les contrevenants. Cela me donne néanmoins l'idée qu'on pourrait étendre ce système de points à d'autres activités humaines. Par exemple, à la représentation nationale à tous les échelons, suivez mon regard. Une absence d'un député à son siège lors d'un vote important, un dérapage verbal devant des journalistes, un excès de vitesse injustifié, l'occupation illégitime sinon illégale d'un vaste appartement alors que des sans-abris campent dans la rue, un manquement éhonté à une promesse électorale, une magouille financière, un délit d'initié, etc., autant de raisons de retirer des points. Qu'on se rassure, étant donné le nombre d'infractions possibles, le nombre de points serait important. Quand tous les points seraient ainsi perdus, l'élu devrait démissionner ou être démissionné d'office. On a parlé d'un audit pour vérifier l'efficacité des ministres. Cela ne sera sans doute jamais appliqué et sera moins efficace que le permis à points de légiférer.
Cette proposition est-elle populiste ? Peut-être. Mais, entre nous, le suffrage universel ne l'est-il pas déjà ? Quoi ? Attaque en règle contre la démocratie ? pas du tout. Je ne suis pas contre les règles démocratiques. J'aimerais seulement qu'elles soient appliquées de temps en temps.
P.S. Deux superbes chansons vous attendent toujours en haut de ce blog. Un conte d'une haute tenue littéraire est sur le blog voisin, Deret-digest
Précipitez-vous ! Soyez les premiers ! Y en aura pas pour tout le monde. 10 pour cent de rabais sur ce produit de luxe, 20 pour cent, trente... Cinquante ! Halte ! Je n'irai pas plus loin. Je veux bien pendant un mois faire ma propre promotion, me proposer à moitié prix mais je tiens à ne pas me dévaluer entièrement. Alors, producteurs, cinéastes, metteurs en scène, directeurs de théâtre, éditeurs, dépêchez vous. Faites passer le message autour de vous. Mon carnet de commandes est déjà bien rempli mais il reste quelques jours disponibles, quelques œuvres magistrales non encore retenues, quelques superbes scénarios toujours dans mes tiroirs et une dizaine de chansons qui n'apparaitront pas dans les deux C D qui seront à votre disposition la semaine prochaine. Ou un peu plus tard. Dans un mois, les prix remonteront. D'autant que la publication sur mon blog littéraire de quelques œuvres inédites fera monter les enchères. Je me solde !
Ce matin, je me lève heureux, j'ouvre la radio et la première phrase que j'entends est la suivante ..." nous aurons ainsi la possibilité de pouvoir...etc." De quoi me gâcher ma journée. L'abus de ce quasi auxiliaire dilatoire me hérisse. Foin des sujets qui fâchent, je ne parlerai donc pas du miracle des 35 heures, mortes puis ressuscitées par la grâce du petit Père du People. Le maïs s'en va, les immigrés reviennent dit Attali. Et Deret chante Deret au mois de mars à l'Académie Sisto, 77 rue de Montreuil. Avec vente de ce fameux CD tant promis. Vous en aurez un aperçu ou plutôt un perçu auditif en cliquant en haut de ce blog. Quant aux trois jours de mars, ils seront copieusement annoncés en temps utile. C'est tout pour aujourd'hui.
C'est décidé, je mets fin au suspens, je vais publier chaque mois un bulletin de santé. Chaque mois, c'est une promesse qui, selon la formule habituelle, n'engage que ceux qui y croient. Loin de moi l'idée de me soustraire à cette obligation morale comme le font ou l'ont fait bien des dirigeants et non des moindres. Pour quoi un bulletin de santé ? Pour rassurer la poignée de lecteurs qui s'inquiètent de ma santé physique dès que mes blogs gardent le silence, ou de ma santé morale dès qu'ils battent la campagne et je ne parle pas d'une présidentielle. Donc je vais assez bien étant donné mon grand âge et le fait que mon ascenseur est toujours hors service. La Sécu ne m'a pas envoyé cette année ma prise en charge pour le vaccin contre la grippe estimant sans doute qu'il y a trop longtemps que je dure. Erreur, je prépare activement mon passage à l'Olympia qui aura lieu dans 13 ans, le 11 juillet 2021, pour mon premier centenaire. Je vous souhaite de vivre assez longtemps pour assister à cet évènement majeur de la vie culturelle en France et pour cela de préserver votre santé. En perdant certaines habitudes néfastes; écoutez à ce sujet ce que j'en dis en cliquant en haut de ce blog. Je termine et peaufine le roman médiéval annoncé ces jours-ci "Chevalier errant cherche emploi stable". Il se déroule exactement en 1500 , année du Millenium qui devait voir la naissance d'un Karolus, nouvel empereur du monde occidental ; le héros est blond, noble, courageux, bon chrétien, grand, beau, fort et bête. Un vrai héros, quoi... Je ne veux pas déflorer cette œuvre magistrale et vous devrez attendre le mois de mars pour la découvrir. Si mon état de santé me permet d'arriver jusque là. D'où la nécessité de publier ce bulletin.
Deux nouvelles apparemment sans rapport l'une avec l'autre, se succèdent ce matin à la radio D'abord, et ça va commencer dans quelques minutes pour moi, le petit père du people tient une conférence de presse à l'américaine. La table utilisée par un illustre prédécesseur pour, à mon avis, masquer un disgracieux embonpoint, est remplacée par un lutrin. Debout, l'orateur peut se déplacer élégamment et, à la rigueur, amorcer un jogging autour de la salle pour démontrer sa forme. Les questions personnelles évoqueront d'autres formes. Quant au contenu de cette conférence, questions émoussées et réponses convenues, il n'offrira qu'un intérêt tout relatif. Il n'empêche que les sondages remonteront demain, comme le prévoit mon blog d'hier. Cette nouvelle n'en est vraiment une que si est annoncé un remaniement ministériel. Ouverture ou non ?
La deuxième nouvelle n'est pas anodine. Le Royaume Uni, comme on ne dit pas en Irlande, veut installer des détecteurs de mensonge pour tester la sincérité des demandeurs d'allocations, d'appartements, de retraite, etc. Le rapport avec la première nouvelle est évident. Que se passerait-il si on appliquait cette méthode aux grands moments de la vie politique française, avant une conférence de presse, par exemple ? Je frémis en y pensant. Quoi ? On verrait notre élu se lamenter parce qu'il manque près de cinq mille reconduites à la frontière ? (Oh, cet euphémisme pour désigner une expulsion manu militari avec poignets menottés dans le dos !) Retour à la nouvelle N° 1 : reconduites et remaniement. Jean-Marie a ses chances. Si on étend la pratique du détecteur de mensonge à la vie quotidienne, combien de catastrophes sont en vue. Auteur et comédien, le mensonge est pour moi une source d'inspiration. Je dirais même plus. Seul, l'Art est vérité, le mensonge c'est la vie. Alors, brulons ces détecteurs si possible, laissons les dirigeants se complaire dans les mensonges. De toute façon, on ne les croit pas.
N'hésitez pas à cliquer au dessus de la date de ce blog : deux chansons vous y attendent. Et visitez mon blog littéraire où paraitra en mars un road-movie médiéval, lubrique et documenté.
Et alors, affectueux amis, on boude mon blog littéraire ? deret-digest-blogspot.com ? A quoi bon vous jeter en pâture des textes inédits issus de ma fertile imagination si vous ne les lisez pas ? Je vais les laisser un certain temps puis ils disparaitront à jamais et le Lagarde et Michard n'en parlera pas. Quelle perte pour les élèves des lycées et collèges. Ce Lagarde n'a d'ailleurs pas de rapport, j'imagine, avec un certain ministre féminin. Puisque nous voilà retombé(s) dans le politique, passant du "coq à light"comme dit Zabou ( réplique que je lui ai volée), un mot sur notre tsar cosi, petit père du people. Baisse dans les sondages ? Hm... Je m'interroge. Cette annonce est faite juste avant un discours national. Je parie que la cote remontera aussitôt après. La baisse n'ayant servi qu'à rendre plus éclatante la remontée. Bon, d'accord, voilà encore un effet pervers d'une imagination débordante et pernicieuse. Mais si la suite me donne raison, je mettrai sur ma carte de visite : Conseiller Politique. Ou Prédicateur. Ou je postulerai un emploi dans un magazine à la rubrique horoscope. Je reviens au blog littéraire. Je vais y afficher un conte polar-S. F. qui fut publié jadis dans Mystère Magazine. J'espère que vous l'apprécierez. Autant que vous appréciez les deux chansons ajoutées à ce blog pour le plus grand plaisir de vos délicates oreilles, en attendant que défilent toutes celles de mes deux CD dont la sortie imminente est pour la semaine prochaine depuis un an.
Question à Robert : J'hésite entre trois feuilletons, romantico-romanesque, historique et coquin, ou moderne et un rien germanopratin, ou road-movie médiéval. Lequel te semble préférable ? Tu vas répondre que tu n'en sais rien, les ignorant tous les trois. C'est ça, le suspens. Terme français qui nous fut volé à la fin du XIX° siècle et qu'il serait bon de reprendre dans son orthographe d'origine. A bientôt.
Non, il n'est jamais trop tard. Il est un vœu que j'ai oublié de faire : que mon vieil ascenseur fonctionne enfin ! Dix fois en panne en deux mois, pour, en fin de compte, être arrêté depuis le 13 décembre. Ah ! Mes six étages avec les bras chargés de cadeaux , de victuailles, avec les jambes lourdes d'un vieil homme fatigué et sans doute fatigant, les rentrées tardives après des agapes , toujours fraternelles, cela va de soi. La seule note amusante (?) est affichée dans l'ascenseur lui-même, assurant que la société est" à votre service 24 heures sur 24." Je téléphone donc et j'apprends que Schindler est effectivement à mon service 24 heures sur 24 Quel service ? les réparations ? Que nenni ! Le seul service concerné est... le téléphone. C.a.d. qu'on me répondra 24h. sur 24 que les services de maintenance sont débordés ou que les employés ont bien droit à des vacances de Noël, non ? Mais que je me rassure. La réparation de notre ascenseur est prévue. Quand ? On verra bien. En attendant nous sommes sur la liste(d'attente) de Schindler.
Parlons de prévisions. Le mariage de notre élu national serait prévu pour le mois de février. Aucune date n'a encore été retenue pour le divorce.
Non, je ne verserai pas une larme sur la suppression ( temporaire?) du Paris-Dakar.
La fin de cette "merveilleuse aventure humaine" me laisse indifférent, ou, plutôt, me réjouit. On va m'asséner les lieux communs habituels. Cette annulation va pénaliser les pays africains qui ne bénéficieront pas des retombées financières du rallye. Il est possible, il est certain que le tourisme hôtelier va en souffrir. Mais les sommes dépensées pour tracer le parcours, versées aux dirigeants des pays traversés, aux chefs de tribus, aux chefs de guerre, aux groupes terroristes vont enrichir quelques malins et ne changeront pas le niveau de vie des autochtones. Les bolides lancées sur les pistes de sable, déstabilisant les dunes, effrayant les troupeaux, tuant quelques malheureux gamins trop curieux ne sont pas le plus beau reflet de la civilisation, ce mot facile qui a servi de pavillon couvrant le colonialisme. Et qu'on ne pleure pas sur la merveilleuse aventure africaine quand le jour même où on annonce la suppression du rallye on apprend qu'un ressortissant du Congo, parfaitement intégré, va "bénéficier" d'un charter après des jours d'une détention indigne. Il n'aura même pas la consolation d'assister au Paris-Dakar. Et on parlera moins de lui que d'une épreuve sportive de haut niveau commercial.
Non, je ne verserai pas une larme sur le désespoir des adeptes de la clope enfin privés du droit d'emmerder les autres. Si vous voulez savoir pourquoi, cliquez sur le haut de ce blog. Que cette interdiction de fumer atteigne vite les abris bus. Il pleut, l'âge me pèse et le bus est en retard. Mais comment m'assoir quand le banc est occupé par deux nicotinomaniaques et que l'air dans la cage de verre est irrespirable ?
Et, non, je ne verserai pas une larme sur moi-même en m'apercevant que, pour une des rares fois dans ma vie, je suis du côté de la Loi !
Bon, c'est fini, on n'en parle plus, l'année est morte, vive l'année nouvelle, etc. , on fait sauter le bouchon, on se fait la bise, et surtout la santé ! Ah, celle là, on y échappe rarement. La santé sans fric ou le fric sans la santé ? Cela dit, avec la santé on peut rester pauvre et avec le fric on peut se soigner. mais on m'a fait le coup le premier janvier 2007, du surtout la santé. Résultat je n'ai pas eu de fric et j'ai souffert de plusieurs façons, mal de dos, une vertèbre foutue, des allergies, du psoriasis. Et surtout la santé ? Ceux qui campent devant la Bourse ou sur les quais de la Seine auraient aussi aimé "et surtout un toit, un permis de séjour". Remarquez, pourquoi se plaindre, beaucoup ont déjà une place réservée dans un avion. Tournant majeur de la civilisation, le tabac est prohibé. Je n'en parlerai donc plus. Je laisse néanmoins la superbe chanson que j'avais écrite sur le sujet en haut de ce blog. Il suffit de cliquer pour entendre ma voix mélodieuse, éraillée par 30 ans de tabagie, évoquer le calvaire qui fut le mien et qui sera sans doute celui de bien d'autres, adonnés à ce vice qui ne fut chez moi qu'une mauvaise habitude, cela va de soi. Une autre chanson suivra bientôt "Ma Clope"; peut-être une ode à l'amour. Peut-être même celle que j'ai intitulée "Narcisse" ou "Ma plus belle histoire d'amour, c'est moi". Plus de tabac. Il me restera toujours les mémères à toutous qui préfèrent ma rue à la leur pour laisser leurs monstres se soulager sur mon trottoir. Quoi ? Je l'ai déjà dit ? Et alors ? C'est comme les impôts et la TVA, ça ne change pas et on ne peut pas y échapper. Et surtout la santé... Voilà une phrase à prohiber dans les sphères politiques. Bien des grands dignitaires de notre Chose Publique pourraient comprendre :"Et surtout la Santé"'. Souhait malicieux qui, dans bien des cas, se devrait d'être prémonitoire mais qui, hélas! risque fort de n'être pas exaucé.
Mais, très sincèrement, je souhaite à tous et à toutes le meilleur de ce que la vie peut procurer. Cette déclaration ne sera retransmise ni par la radio ni par la télé, mais comme ça ne me coute rien, vous pouvez être certains que je la fais de grand cœur.
P.S. Allez faire un tour sur mon blog "littéraire" alimenté d'extraits de contes, nouvelles, pièces de théâtre.
Comédien - scénariste -auteur/compositeur/interprète
évrivain pour enfants-- metteur en scène - Cuisinier à la maison - père de famille - pas sportif - internaute blogger -
lecteur de Victor Hugo et du Canard Enchaîné- fan de polars - Travailleur paresseux - non fumeur - allergique au froid -
anar nanti - archéologue auto
didacte - chauffeur automobile-
médiévaliste - indianiste - socialiste - celtisant- spécialiste en tout - psychopathe inoffensif-